1. OUI ou NON 3


    Datte: 03/02/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... nous ferons chambre séparée, jusqu’à la preuve que j’attends.
    
    – Mais, c’est injuste, c’est Marco qui a mis ce téléphone dans mon sac, avec son numéro. Je n’ai rien fait de mal..
    
    – Il est inutile de continuer à me traiter comme un aveugle. Je sais ce que je sais. Tu es complice par le seul fait d’avoir gardé cet appareil, alors que tu as refusé celui que je voulais t’offrir. Le mien aurait été un fil à la patte, tu utilisais celui de Marco. Je te traiterai en épouse le jour où j’aurai la certitude que tu as rompu avec Marco. Bonne nuit. Oh ! Tu peux pleurer maintenant. Je te conseille de faire le nécessaire pour établir une situation claire. Pars avec lui si c’est ce que tu veux, mais cesse les demi-mesures. Je ne te partage pas. Tu peux te donner à un autre, à condition de me quitter régulièrement pour aller vivre avec lui.
    
    – Tu ne m’aimes plus. Ca ne te ferait pas de peine ?
    
    - Ce n’est pas la question.
    
    s
    
    Elle et moi ne nous sommes plus parlé. Le matin elle est partie à l’hôtel des impôts avant moi. Vers huit heures trente, on frappe à la porte de mon bureau. Entre Véro, la stagiaire de Chantal. Elle a l’air catastrophée.
    
    -Monsieur, je ne sais pas si je fais bien de vous en parler. Madame m’a dit que ce n’était pas nécessaire. Elle vient de retourner à la maison parce qu’elle avait un malaise. Elle pleurait de douleur. Je pense qu’on ne peut pas la laisser seule dans cet état. Vous devriez la rejoindre, elle aura peut-être besoin d’un médecin ou de soins. ...
    ... Nous ne serons peut-être pas trop de deux pour la secourir. J
    
    Le temps de ranger mes affaires, de poser une permission et de régler la situation de Vero, nous roulons vers ma maison. Je suis trop préoccupé par le malaise de mon épouse pour m’intéresser à la jeune femme. Elle est assise à côté de moi, ombre neutre, discrète, silencieuse. Sa sollicitude pour ma femme, son souci de me seconder sont touchants. Souvent les rivalités et les jalousies rendent égoïste. Voilà une jeune femme soucieuse de la santé des autres.
    
    J’ai beau être en colère, je ne peux pas refuser mon aide. Nous approchons de notre pavillon. Une voiture rouge est en train de prendre place devant mon garage. Chantal a préféré appeler directement un médecin. Non, il n’y a pas de caducée. Cette Clio est celle de Marco. Il vient d’entrer par la grande porte. Suivi d’une Vero intriguée par la tournure insolite des événements, je passe par la porte arrière et passe par la cave. La voix de Chantal retentit, un peu courroucée : J’entrouvre la porte de communication entre cave et vestibule.
    
    - Tu en as mis du temps. Monte l(escalier, j’ai à te parler.
    
    – Que dis-tu ? Tu me fais venir pour parler ? Je croyais avoir compris que tu voulais autre chose. N’as-tu pas parlé de m’aimer ? Autrement, je ne serais pas venu après l’affront que tu m’as fait hier soir. Tu ne serais pas dérangée ? Je cours à un bal, tu n’y viens pas. Tu me convoques à un autre, j’y fonce et tu m’engueules avant d’éclater mon cadeau. Et ce ...