1. Bain de soleil


    Datte: 02/02/2021, Catégories: vacances, plage, amour, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... relais de poste. Le restaurateur les a guidés dans une pièce intérieure voûtée, meublée en style régional. Les trois touristes sont restés ébahis par l’architecture, la décoration et l’ameublement. Aussitôt les appareils photos sont sortis et tout le monde s’en donne à cœur joie sous le regard amusé de Norbert et de l’aubergiste.
    
    Le repas, composé de mets régionaux, a été excellent et surtout a plu aux étrangers. Même Peggy a été surprise. Et pour parfaire le tout, un vin qui s’est révélé une merveille.
    
    Mais après le pousse-café offert par l’aubergiste, les touristes ont de la peine à se lever. Grande conversation en américain, et la Française est allée voir le patron.
    
    Elle est revenue cinq minutes plus tard. Nouvelle conversation et grand sourire des étrangers.
    
    — Excuse-moi, demande Norbert à sa compagne, mais pourrais-tu me tenir au courant ?
    
    Volontairement il a utilisé le tutoiement. Elle est de son âge et semble assez sympathique.
    
    — Nos amis ont demandé s’il y avait des chambres car ils ne se sentent pas en état de repartir. Naturellement, il y en a de libres et ils restent ici. Toutefois ils aimeraient que nous restions aussi.
    — Mais, comment vais-je rentrer ?
    
    Elle utilise le tutoiement pour répondre.
    
    — Tu rentreras demain, à moins que tu tiennes à tout prix à partir.
    — Oui, j’aimerais revenir si tu n’y vois pas d’inconvénient.
    — Je veux bien, mais avec tout ça, moi je suis dehors, je n’ai pas cherché d’hôtel.
    — J’ai bien peur qu’il te soit ...
    ... difficile d’en trouver en cette saison et de cette heure-ci. Mais si tu veux, dans mon appartement, j’ai une chambre de libre. Tu peux en profiter.
    
    Un sourire ironique est apparu sur le visage de Peggy. Elle est allée auprès des Américains pour leur expliquer leur désir de rentrer
    
    Les étrangers ont été désolés de ne pouvoir retenir leurs invités. Ils se sont séparés avec force claques dans le dos pour les hommes, et baisers appuyés de la part de l’Américain pour Peggy.
    
    La nuit est tombée, le ciel d’un bleu sombre piqueté d’étoiles, la température douce, incite la conductrice à rouler à allure modérée.
    
    — Tu me guides, je pense que ce n’est pas très loin.
    — Non, j’habite à l’entrée de la ville.
    
    Le vin y est peut-être pour quelque chose, mais Norbert se sent divinement bien. L’air tiède les caresse, avantage de la décapotable. Dans la pénombre de la voiture, il regarde avec délice sa voisine, ses jambes et surtout sa poitrine.
    
    — Tu as fini de m’examiner, je ne suis pas à vendre.
    — Je ne veux pas t’acheter, je n’en aurais d’ailleurs sûrement pas les moyens, mais simplement profiter de ce merveilleux moment.
    
    Guidée par le garçon, Peggy a pénétré dans une cour plantée de platanes, s’est arrêtée devant un petit immeuble et garée à un emplacement réservé. Elle a ouvert le coffre et sorti son bagage. Galamment, son compagnon l’a pris.
    
    Ils sont montés jusqu’à son appartement.
    
    — Viens, je vais te montrer ta chambre, et surtout la salle de bain car tu dois ...
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