Alicia et son papa (3)
Datte: 02/02/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Matt Demon, Source: Xstory
Je suis partie travailler avec la boule au ventre. Heureusement, il y avait beaucoup à faire pour regarnir les rayons ; je me suis donc plongée dans le boulot avec détermination. J’aimais bien ce que j’avais à faire. Papa m’avait trouvé une place dans cette chaîne de magasins juste après le décès de maman, alors que je venais d’avoir le bac. Je ne voulais plus entendre parler de la fac, et je n’avais pas besoin de diplôme pour trier des légumes. Bien sûr, j’étais payée au SMIC, mais je n’avais pas fait la difficile.
En fin de matinée, le climat s’est tendu dans le magasin : le patron était là. Il ne venait pas tous les jours, circulant entre la trentaine de surfaces de vente qui assuraient sa fortune. Mais il était craint par tous ses employés. Caractériel et brutal, il régnait sur ses vassaux, sans crainte des syndicalistes, ne gardant que ceux à sa botte. Je savais qu’il connaissait papa, c’est même comme cela que j’avais obtenu mon emploi. Marine, ma chef de rayon, me poussa du coude en murmurant, d’un air apeuré :
— Attention, voilà monsieur Rodriguez !
— Merci. Mais ce n’est qu’un homme, après tout, m’insurgeai-je.
— Ouais. Va dire ça aux pauvres gars qu’il a virés sans raison…
Le patron s’arrêta à deux mètres de nous pour examiner les rayonnages. J’en profitai pour jeter un petit coup d’œil sur lui. Il ressemblait à un champion de sumo, un sumotori hispanique, grand et velu, le visage large et barré d’une petite moustache luisante. Vêtu d’un costume à ...
... rayures forcément sur mesure, porté sur une chemise bleu électrique largement ouverte sur un poitrail à la pilosité noire et fournie, il exhibait indécemment sa réussite : chaîne et gourmette en or, grosses bagues, montre Rolex (celle qu’il faut avoir avant cinquante ans…).
Je me replongeai dans mes fruits sans pouvoir m’empêcher de sourire ; je ne sais comment, il tourna vivement la tête mans ma direction et lança :
— J’aimerais savoir ce qui provoque votre hilarité, mademoiselle ?
Merde ! Je rougis et baissai encore plus la tête. La politique de l’autruche, ma seule défense dans l’adversité. Depuis le temps, j’aurais dû savoir que cette tactique avait des limites.
— Heu, rien, Monsieur, je…
— Ah bon ! Vous êtes qui, d’abord ? Je ne vous connais pas, éructa-t-il, la bave aux lèvres.
— Alicia Leprince, Monsieur. Je travaille ici depuis deux mois et demi.
— Alicia… La fille d’Arnaud et Flavie Leprince ?
— Oui Monsieur.
— Je me rappelle, en effet. Sois sûre que j’expliquerai à ton père que tu es une effrontée.
— Oh ! Non, monsieur, je vous en prie…
— Silence, aboya-t-il. Je veux te voir lundi 10 heures dans mon bureau, compris ?
Les larmes aux yeux, j’opinai du bonnet, incapable de parler tellement ma gorge était serrée. Papa me tuerait si Monsieur Rodriguez lui donnait sa version des faits. Ce n’était qu’un petit sourire, après tout, papa comprendrait. La suite de la journée allait me donner tort, hélas.
Je finissais ma journée à 16 heures ; ...