1. Double vie... ou plus 1/7 Ma collègue est une “bombe”


    Datte: 31/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Yan Loutort, Source: Hds

    ... chemise. Je prends un coup de vieux là !
    
    Pas du tout ! Je trouve que tu es chic... et décontracté. N'ai pas peur, tu me plais bien comme ça. On y va ?”
    
    Nous nous dirigeons vers le centre ville qui est assez triste. Il semble qu'à dix neuf heures en été et dix huit en hiver, tout s'arrête dans cette ville sidérurgique. Nous trouvons tout de même un bistrot ouvert et nous installons en terrasse.
    
    Assise ainsi au soleil, Sylvie fait un effet « boeuf » sur les passants dont les coups d’œils sur les jambes de ma compagne sont égrillards. Que dire du garçon de café qui va multiplier les allées et venues sous n'importe quel prétexte afin d'admirer sa cliente. Il va finir par s'appuyer contre la porte en faisant semblant d'attendre des clients. Je ne sais pourquoi, mais peu à peu, les tables se garnissent autour de nous avec une clientèle essentiellement masculine. Je fais des envieux ou des jaloux !
    
    « Dis-donc, tu es l'attraction du coin ! Tu vas déclencher des crises cardiaques ou une émeute si ça continue.
    
    Tu es fou !
    
    Regarde un peu autour de toi. Les mâles de la ville sont en rut. Il semble qu'il n'aient pas vu une aussi belle fille depuis longtemps.
    
    Arrête un peu !
    
    Bon, bon. Je dis ça pour toi. Moi je suis plutôt flatté d'être à tes côtés. » A une table voisine, un homme interpelle Sylvie.
    
    Mademoiselle, vous auriez du feu s'il vous plaît ? » Amusée, Sylvie lui tend le briquet « Merci ! Vous êtes charmante !
    
    Elle est canon oui ! » s'exclame un ...
    ... autre.
    
    « Vous faites quoi ce soir ?
    
    Je vais dîner avec mon mari. Vous connaissez une bonne adresse ?
    
    Ah ! C'est votre... Vous savez, ici, il n'y a pas grand chose. Il faut aller à Metz ou à Luxembourg.
    
    Merci bien monsieur. Vous êtes bien aimable. On y va chéri ? »
    
    Sur ce, elle se lève, déclenchant un murmure de dépit dans l'assistance. Elle me prend le bras et en se retournant lance « bonne soirée messieurs ! » Elle me chuchote « Quels cons ! Ils sont lourds ! »
    
    Nous nous éloignons en riant. Les hommes doivent la traiter de pute, mariée à un vieux pour son pognon.
    
    A Metz, nous optons pour un restaurant japonais (pourquoi pas ?) Sylvie découvre cette cuisine et se régale des sashimis. De là, nous trouvons une discothèque. Sur le « danse floor » ma collègue s'éclate au son de la musique. Parfois je la rejoins et je l'entraîne pour des rocks endiablés. Là aussi des regards envieux et des dragueurs maladroits ne la lâchent pas. Elle boit des mojitos et je me contente de coca, car c'est moi qui conduis.
    
    Il est un peu plus de deux heures du matin lorsque nous rentrons à l'hôtel. Tout est silencieux et la coursive qui mène à nos chambres est à peine éclairée. Arrivés devant la porte de la chambre de Sylvie, je me tourne vers elle pour lui souhaiter une bonne nuit et lui faire la bise et c'est là que tout bascule !
    
    Se lèvres cherchent mes lèvres et Sylvie se colle à moi. « J'ai envie ! » murmure-t-elle. Ces mecs m'ont excitée, mais c'est toi que je veux. Tu es le ...
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