1. Paul et Jade Père et Fille (1)


    Datte: 30/01/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: DimStaknov, Source: Xstory

    ... excursions en forêt ou sur le bord de mer. J’évoque les jolies jambes bronzées et leur duvet d’or. La candeur d’une cousine ou d’une sœur en vacances. Et la vue de vos jambes galbées, les rampes blanches, finira d’émouvoir votre homme.
    
    Je traverse le séjour, mes pieds nus foulant la pierre; l’obscurité s’ouvre sur mon passage comme un fruit trop mûr dont les chairs se délitent. Je suis vêtue d’un T-shirt blanc, d’une jupe en velours et de bas noirs grillagés. La jupe m’a conquise. Elle est sobre, appartient à ma cousine chez qui nous séjournons. Elle évoque un réveillon de Noël. Je l’ai volée dans son armoire, il n’y a que dans ses affaires que je peux trouver un vêtement d’hiver.
    
    Ma cousine Emilie est plus petite que moi, et sa jupe étant déjà relativement courte pour elle, celle-ci m’arrive largement au-dessus du genou, à mi-cuisse. Les bas grillagés, je les ai subtilisés dans la commode de ma tante. A l’heure du café, la maison est assoupie et la voie est libre.
    
    La pénombre de la maison est étouffante, saturée du parfum de lavande. Je transpire dans les bas et ce léger malaise dû à l’enfermement de ma chair dans la résille m’excite. Je souffre un phénomène absurde, des bas résille au cœur de l’été, tout cela dans le but de séduire un homme. Quelle folle !
    
    Je m’achemine finalement vers le garage par lequel il faut passer avant d’atteindre la parcelle de jardin où, le soupçonnais-je, il devait bricoler. La clôture séparant notre terrain des champs étrangers ...
    ... avait cédé l’autre matin sous les assauts du vent. Et je sais qu’il est du genre à prendre le problème à bras le corps dans son beau jean bleu qui lui moule les fesses.
    
    Je franchis le seuil, et soudain, la lumière blanche de quatorze heures transperce ma silhouette. Mes paupières s’abaissent et le cœur de mes yeux se blesse. Une averse de rayons estompe les arbres et les traits du monde, la lumière s’amasse dans les gouttières, fond en cordages silencieux, plus éblouissants que la neige, et je manque de tomber.
    
    Finalement, mes yeux s’habituent et je titube jusqu’au jardin. D’un point de vue extérieur, je donne sans doute l’impression d’une actrice X – cette frêle blonde aux joues roses portant un appareil dentaire, au sortir d’un gang-bang où ses trous ont été très sollicités. J’ai la démarche d’une folle sorcière, d’une vagabonde...
    
    Pourquoi le vagabondage est-il une affaire d’homme ? Pourquoi le vagabond, le marginal, le poète au paletot idéal et aux chaussures trouées, semble-t-il naturellement doté d’une queue ? Très simple, parce que la vagabonde est une victime de viol. Pour la fille échappée de la société, le monde n’est qu’un interminable viol. Voyez ce que vous avez fait de nous. Comme les vaches qui ne survivraient pas seules dans la nature parce que l’homme les a traites des siècles durant. Enfin...
    
    Ma démarche est donc plus politique que maladroite, et je prends plaisir à sentir l’herbe menue sous mes pieds. Elle est sèche et jaune par endroit, car la ...