1. Dies illa


    Datte: 25/01/2021, Catégories: f, fh, complexe, vacances, odeurs, Oral pénétratio, mélo, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... plupart préféraient faire une pause en ces périodes. Caroline n’avait pas fait exception, notre absence de promiscuité facilitant les choses. Nous n’en avions jamais parlé.
    
    — Tu as mal ?
    — Pas du tout !
    
    Elle était de plus en plus agressive. Elle n’avait pas manifesté de signe de douleur. Au contraire, elle s’était faite si câline…
    
    — Explique-moi ?
    — Quoi ?
    — Ce qui se passe.
    
    Je lui tendis un mouchoir. Elle le déplia. Puis elle s’assit, roulée sur elle-même, la tête sur les genoux.
    
    — Je vais te dégoûter.
    — Caroline, comment ce serait possible ?
    
    Je l’embrassais avec tendresse, cherchant à lui prouver que rien ne pouvait m’éloigner d’elle. Je le pensais vraiment.
    
    Elle bafouillait, cherchait ses mots. Plus elle parlait et plus ma stupéfaction était grande, plus mes caresses étaient précises, aussi. Ce qu’elle me disait allait à l’encontre de tout ce que je pensais savoir sur le corps des femmes. Elle me disait que ses saignements provoquaient chez elle une envie presque incontrôlable, une faim dévorante de sexe. Elle me disait n’en avoir jamais parlé, mais elle avait lu quelque part de ça pouvait arriver, qu’elle n’était pas anormale. Elle le répéta plusieurs fois. Elle m’avoua se caresser seule dans ces périodes, jusqu’à en avoir mal à force d’irritation parfois. Elle alla même jusqu’à me dire l’avoir fait après la vaisselle, et me fit sentir sur ses doigts l’odeur tenace de sang et de mouille, légèrement mêlée à celle du Paic citron. Nous n’avions ...
    ... jamais parlé autant de sexe. Et maintenant je la tenais à demi couchée dans mes bras, et je n’avais jamais eu autant envie d’elle.
    
    Elle ne pouvait pas l’ignorer : ma verge bandée appuyait sur son dos et le haut de ses fesses, et les étoffes n’auraient pu masquer ça. Ma main était retournée entre ses cuisses, et je remontais vers le bouton de son short, en guise de question. Elle semblait hésiter. Puis elle murmura, les yeux baissés comme pour masquer sa honte :
    
    — Pas ici…
    
    Elle se détacha encore, et je me retrouvai encore une fois surpris de cette capacité à faire fi de son excitation. La mienne était si forte qu’elle devenait douloureuse.
    
    — Tu es sûr ? me demanda-t-elle.
    
    Sa voix hésitait, mais ses yeux me suppliaient de la suivre, et à vrai dire je n’étais plus en état d’être raisonnable. Elle se dirigea vers les douches. Il n’était pas très tard, du monde passait, des jeunes gueulaient en jouant au volley avec une bouteille de shampoing. Nous profitâmes d’une brève accalmie pour entrer dans une cabine. L’étroitesse du lieu nous forçait à nous frôler, et je me sentis ridicule d’en être gêné : nous étions là pour bien autre chose.
    
    Caroline reprit l’initiative. Me gratifiant d’un baiser dévorant, elle attaqua les boutons de ma chemisette, qui se rendirent sans résistance. Ne voulant pas être en reste, je m’en pris à son short qui se retrouva vite à terre, suivi de la culotte. J’eus un bref mouvement de recul en apercevant la serviette sanglante, mais la peau nue de ...
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