1. Mon cousin


    Datte: 25/01/2021, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Mardimatin, Source: Hds

    ... soit pudique mais je ne l’ai jamais vu en erection.
    
    La lumière est éteinte et je le sens repousser les draps à nos pieds, enlever son caleçon. Je fais rapidement de même et écoute sans bouger. J’essaye d’observer, j’ouvre grand les yeux dans le noir mais ne vois rien. Je ne peux qu’entendre le frôlement de ses mains sur son torse, ses poils puis peu à peu ce bruissement de va et vient.
    
    Mon pénis est dur, tendu, je suis fou d’excitation : j’ai envie de courir partout pour me calmer. Je sais que j’ai des tendances homosexuelles, j’aime regarder mes potes dans les vestiaires, je fantasme sur des hommes et regarde des films porno gays parfois.
    
    Plus que l’abstinence, c’est la situation, la sensation qui me transcende. L’idée même que l’on puisse partager jusqu’à cette intimité avec son cousin. Je me sens si bien.
    
    Je me masturbe doucement pour pouvoir l’écouter, le ressentir, le respirer. Je le sais maintenant dans un autre monde, il est dans son monde, sa bulle. J’entends sa respiration s’accélérer, rythmée, irrégulière. Il est heureux. Je sens le lit bouger à la vitesse de sa masturbation. Il passe d’une main à l’autre, il soupire, s’arrête, reprend, il retarde le moment. Je ne suis plus là, seul son plaisir compte.
    
    Je voudrais tellement le voir, qu’il me voit aussi. Je hais cette obscurité. Que faire, je dois me dépêcher…ça y est j’ai trouvé :
    
    - attends j’allume une seconde, faut qu’on trouve un truc pour s’essuyer avant d’éjac !
    
    Sans attendre j’allume la ...
    ... lumière.
    
    Je le vois enfin, il sort brusquement de ses doux rêves. Sa main tient encore son penis gonflé. Je lis dans son regard un instant d’hésitation mais il est trop tard. Il est là étendu, nu, il ne peut plus se cacher. Je désamorce la gène immédiatement :
    
    - ouah ca fait un bail que tu t’es pas fait une tonte d’été
    
    - ouais j’avais envie de laisser pousser pour changer. Regarde voir dans mon sac j’ai peut-etre des mouchoirs.
    
    Je suis nu devant lui. Je n’ai plus de gène ni pudeur. Il me voit en érection. J’aime cette sensation de liberté : je bande librement devant ses yeux.
    
    - non il y a rien. Bon pas grave, on a qu’à faire dans mon caleçon, je le rincerai demain avant de la mettre au sale.
    
    Je retourne au lit et dépose le calecon entre nous :
    
    - c’est marrant on a la même bite. On voit qu’on est de la même famille.
    
    Il détache sa main et à l’air de comparer. C’est une réalité probablement génétique : on possède un pénis d’une quinzaine de centimètres, le gland bien décalotté et qui part en pointe vers le haut.
    
    - on repart ?
    
    Il ferme les yeux et recommence les va-et-vient. Une main se caresse le torse, l’autre tient fermement son bâton. Une légère marque humide est laissée dans le bas de son ventre dans un nid de poil.
    
    Je ne pense à rien, le regarder nourrit mon excitation. Quelques minutes passent quand il me demande d’éteindre la lumière. Il préfère toujours la lumière éteinte m’explique-t-il.
    
    Je m’exécute à regret en jetant un dernier regard ...