Descente au Paradis (1)
Datte: 25/01/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory
... même très agréable.
— Ecoute, petite. Il faut que tu prennes du bon temps. Tu dois te reposer, ne penser à rien. Profite de ton séjour parmi nous, va au marché, promène-toi dans les montagnes, elles sont magnifiques en cette saison, et tu es arrivée juste après les touristes. Prends du bon temps, ça ira mieux quand tu seras reposée.
Quelque chose d’étrange se produit : au contact de ses mains sur son corps, Suzanne a chaud. A l’intérieur de sa robe, elle sent ses tétines brunâtres tirer sur son corsage blanc. Mais avant qu’elle n’en prenne réellement conscience, Marcel se pose, replace ses bretelles sur ses épaules, et débarrasse la table. Seule, Suzanne écarquille les yeux : l’intention est particulièrement gentille, mais il a posé ses mains sur sons sous-vêtement ! Suzanne sent sa culotte s’humidifier, même si elle n’en prend pas véritablement conscience. Elle doit vraiment être dans un état lamentable, heureusement que Marcel est une personne bien, qui ne profite pas de la situation. La tête lui tourne, et elle a vraiment beaucoup de mal à focaliser son attention.
Marcel revient avec un verre d’eau, tout souriant.
— Tu devrais te calmer sur le vin ; c’est vrai que j’ai pas vraiment réfléchi, je t’ai servi comme je me sers, mais on a pas la même corpulence. Bois ça, ça va te faire du bien.
— Merci beaucoup Marcel, j’ai vraiment passé une bonne soirée ; je suis désolée que ça se finisse de cette manière.
— T’en fais pas, c’est pas moi qui vais te ...
... critiquer.
Suzanne rit, et boit le verre qu’on lui tend. Elle se fait raccompagner à la porte, puis c’est le noir.
Parce que Marcel n’est pas la personne qu’elle pense redécouvrir : il a intelligemment placé un somnifère dans son verre, et son procédé a marché encore plus vite qu’il ne l’avait prévu : voyant que Suzanne s’effondre, il la prend dans ses bras. Tout sourire, il la porte jusqu’à l’une de ses chambres d’hôte, et l’allonge dans le lit, évitant de dire quoi que ce soit avant d’être véritablement sûr que la belle ne soit dans le cirage. Allongée sur le lit, endormie, toute rouge de gêne et de vin, Suzanne est magnifique. Loin d’être la petite peste qu’il avait connue lorsqu’elle avait vingt ans : c’est maintenant une plantureuse femme, sensuelle et terriblement sexy. Il a encore des cassettes d’elle et de ses amies, se trémoussant dans sa piscine, qu’il regarde encore de temps à autre ; déjà à l’époque, il aurait vendu sa maison pour pouvoir jouer avec son corps, surtout devant le nez de sa mère : une femme méprisante et détestable, qui l’avait toujours envoyé bouler. Qu’est-ce qu’elle dirait, aujourd’hui, si elle le voyait jouer avec le corps de sa fille comme une poupée ? Connasse ! Il a un sourire mesquin, de prédateur :
— Suzanne ? Tu m’entends ? Suzanne ? T’es dans les vapes on dirait...
Marcel glisse ses doigts boudinés le long des joues de la belle ; elle est complètement amorphe, perdues entre les bras de Morphée. Il place son index sur le bord de ses ...