Descente au Paradis (1)
Datte: 25/01/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory
... dans la main. Etonnée de trouver un tel objet à cet endroit, sa surprise se transforme rapidement en stupéfaction : que fait-il dans la maison de ses parents ? Il n’aurait pas...
Maman ? C’était à toi ? Non, c’est impossible ! Une femme si prude, si à cheval sur des questions de moralité et de dignité ! La personne qui a presque fait tout ce que je suis aujourd’hui ? Ce n’est...
Parce qu’il faut bien que vous compreniez ! Les parents de Suzanne s’étaient mariés par amour, le vrai : sa mère était fille d’ouvrière, une femme qui a été rapidement introduite dans la haute bourgeoisie par l’amour de son mari ; mais rien n’était aussi simple, à l’époque : le poids du regard des autres, de la famille de son mari particulièrement, qui avait eu du mal à l’accepter, celui de ses amis, tout s’opposait à leur union. Et malgré tout, elle s’était battue pour mériter les richesses que le mariage lui avait offertes, même si elle ne s’était jamais mariée que par amour : elle avait appris à bien se comporter, à adopter un masque en société, à se montrer digne et forte. En somme, une femme particulièrement courageuse qui avait servi de modèle à sa fille, au travers de ses histoires et de son comportement. Dix ans après sa mort, Suzanne tenait peut-être là entre ses mains une facette cachée de sa personnalité.
Alors qu’au souvenir de sa mère, des larmes commencent de nouveau à couler sur ses joues, une sensation bizarre s’empare de Suzanne : son bas-ventre s’échauffe, et sent la pointe ...
... de ses seins tirer sur la dentelle de son corsage. Prise de panique, elle relâche l’objet et ferme la boîte ; la belle pique un fard de plus belle à l’idée qu’un tel objet puisse avoir de l’effet sur elle.
Ce doit être psychologique.
Suzanne se mord la lèvre : son cerveau est en pagaille, remettant presque en question tout l’héritage de sa mère, une personne qui répétait toujours qu’il fallait faire attention à ses aventures avec les garçons, que les hommes pouvaient être dangereux pour une jeune femme ; qu’une vie ascétique était gage de bonne forme morale et psychologique. Bien sûr, Suzanne n’avait jamais été une nonne : son mari avait eu droit à son coup de bistouquette une fois tous les samedis soir, mais sans plus. Elle pensait vivre avec son temps, et du peu qu’elle en avait parlé à ses amis, toutes faisaient comme ça, à quelques exceptions près. Mais avec cette... chose, une nouvelle facette de la personnalité de sa mère lui apparaît. Une facette qui ne colle en rien avec ce qu’elle connaissait d’elle, et ça la perturbe grandement.
La belle reprend ses esprits : elle ferme la boîte, et sort pour la jeter à la poubelle. Elle prend quelques minutes pour souffler et admirer le paysage : sa somptuosité calme quelque peu ses nerfs, et elle commence à se détendre malgré la tornade qui se déchaîne dans son esprit. Le jour commence à décliner :
Marcel devrait être rentré à cette heure. Je vais aller lui passer le bonjour et demander des nouvelles.
***
Après ...