COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, fin la saison III et de l’histoire de Mira (4/4)
Datte: 21/01/2021,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
- Tu m’excuses de te rendre à la rue, mais bien que tu sois propre, mes voisins auraient du mal à comprendre pourquoi j’héberge une femme avec ta figure.
- Adèle, depuis que je viens prendre le thé et une douche de temps en temps, ça me suffit.
Tu m’apportes un peu de réconfort en attendant le retour de mon homme.
Tu sais, je suis partageuse, de toute façon Muller ne supporterait pas que je lui dicte sa façon de vivre et comme je ne veux pas le perdre, je fais attention à ses besoins.
Depuis mon premier bain, chaque fois que je viens, j’ai le droit à sa main et à sa savonnette, rien de plus.
Il est vrai que depuis deux mois je campe quai de la Rapée sous l’autoroute, mon physique ne s’améliore pas.
J’ai fini par comprendre que les produits que je continue à m’injecter dans les veines étaient loin d’être des fortifiants mais de la came comme celle que j’ai rapportée dans le sac de Muller.
Mon homme, est un trafiquant qui traverse le France se servant des squats pour cacher son trafic.
J’apprécie les bains sans pour autant en abuser car sinon, les cafés et la Seine ou avec un gant de toilette aussi crade que je me lave la chatte après une journée à me faire remplir de sperme.
Mon visage est bronzé par les nombreuses heures passées dans le relax aussi pourri que le reste de nos affaires.
Il m’en a fait cadeau un jour où il m’avait enculé me faisant hurler de plaisir.
Fini Mira tous m’appelle « la princesse ».
Me regardant dans la glace de la ...
... salle de bains d’Adèle il faut voir la gueule de la princesse.
- Madame la policière, qu’arrive-t-il ?
- Une femme vient de se faire agresser par un SDF qu’elle avait fait monter chez elle.
Je vois les pompiers de Paris descendre un brancard sur lequel une forme sous un drap est allongée.
- Elle est morte.
- Pourquoi dites-vous elle est morte, vous la connaissez ?
- Pas le moindre du monde, je passais simplement par là.
Quelques minutes après m'apparaît un homme menotté, type pakistanais, je l’ai déjà vu près de l’impasse où Adèle se faisait sauter.
- Vous êtes sûr de ne pas la connaître sous ce drap vous avez vu que c’était une femme.
- Une simple supposition, comment ce type la tuée ?
- Plusieurs coups de couteau, je répète ma question, vous la connaissiez.
- Non, pas le moindre du monde.
Je passe mon chemin, comme Juda, je viens de renier celle qui avait été bonne pour moi malgré les travers qu’elle avait concernant le sexe pour une dame de son âge.
Je retourne au campement, inutile de traîner dans les rues, à chercher des clients.
Mes empruntes sont partout dans cet appartement et je veux éviter que l’on remonte à moi et que l’on m’embastille risquant de louper le retour de Muller.
Dans le journal que je vole à la devanture d’un kiosque, j’apprends tout, c’est bien un SDF qui a tué cette femme du monde femme de sénateur lui aussi décédé.
Plusieurs semaines se passent, j’ai enfin compris qu’Olga m'a piégé me rendant accro à la ...