1. Soirée estivale 2 : Jenga en folie


    Datte: 21/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Basleg, Source: Hds

    ... ma science à l’assemblée, et notamment à Marie :
    
    « - Tu sais d’où vient le mot « canicule » ? réussis-je à formuler malgré une légère difficulté à articuler proprement, en bon vieux saoulard que je suis.
    
    - Euuuuh non, répondit Marie, pouffant comme une attardée.
    
    - Je me disais bien. Bah ça vient du fait qu’on voit la constellation du Chien apparaître lors des grosses chaleurs. Et canicule vient du latin « canicula » qui veut dire « petite chienne »… accentuais-je en la regardant fixement dans ses yeux rouges, associés à ce discret voile derrière lequel sa conscience avait dû se réfugier il y a un petit moment maintenant.
    
    - Hihihihi… T’es con, tiens bois ton verre plutôt, dit-elle en caressant d’autant plus ma cuisse, en remontant dangereusement vers mon entrejambe.
    
    Je bandais comme un âne depuis un long moment.
    
    Elle reprit, touchant ma bite qui déformait tellement mon short qu’on aurait pu croire que j’avais glissé la tour de Jenga dans mon boxer…
    
    - Tiens, c’est quoi ça ? T’as pas honte ? osa-telle, tout en me caressant le sexe au travers du tissu. Elle te fait de l’effet la petite chienne ?
    
    Oh mon dieu. Oh mon dieu. Oh mon dieu.
    
    Elle balance ça, comme ça, devant tout le monde ! Bon ok, les autres étaient plus ou moins concentrés, pas forcément très attentifs à notre échange. Anna et Charles étaient en train de s’embrasser, les autres continuaient de boire comme des trous. Eux ils nous bien entendu pour le coup…
    
    Et ni une ni deux : la garce se ...
    ... barre dans la baraque en entraînant Antoine avec elle. Nooooooooon. C’est pas possible. Quelle allumeuse de première, je suis en feu moi !!!
    
    Mais au moment de passer la porte de la maison, Marie jette un regard en arrière, l’air de voir ce que je fais. Je ne fais rien, cloué par ma gaule qui m’empêche de marcher.
    
    Elle rentre. Avec Antoine.
    
    Merde.
    
    J’attends quelques minutes, essayant vainement de m’intéresser à ce que les autres racontent mais je ne suis plus vraiment dans le jeu.
    
    Mes pensées se bousculent : « Putain je suis tellement excité je vais mourir, elle m’a tué ! Non mais c’est quoi cette énorme salope… Elle nous parle de son mec en nous caressant la bite, on est tombé sur une folle !! Bon, qu’est-ce qu’on fait ? On y va, on n’y va pas ? On attend ? Combien de temps on attend ? Oh bordel, viens on y va tout de suite, sinon il sera trop tard, elle nous a beaucoup trop excité !!! »
    
    Rien de mieux que l’auto-persuasion.
    
    Chaude, l’ambiance !
    
    Incognito, je me lève soi-disant pour aller aux toilettes.
    
    Je fais le tour de la baraque à la recherche des deux fuyards.
    
    Rez-de-chaussée : personne. Le salon : vide.
    
    Mmmh. Où sont-ils partis se cacher ces coquins ?
    
    Je monte doucement les escaliers pour accéder à l’étage supérieur.
    
    Et là, j’entends des « ploc ploc ploc » entrecoupés de gémissements de femme…
    
    Trouvés !
    
    J’entre dans la chambre d’Anna où s’étaient réfugiés Antoine et Marie, sans gêne. Affalés dans le lit double d’Anna, Antoine ...
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