1. Le jeu de la séduction et de la mort (2)


    Datte: 20/01/2021, Catégories: Divers, Auteur: Erika Sauw, Source: Xstory

    ... racoler, mais seulement pour vagabonder, et que quand elle avait vu Léo, elle avait décidé de lui sauter dessus.
    
    — Je condamne à rester comme ça, déclara-t-il.
    
    — Fais de moi ce que tu veux, répondit-elle, emportée par l’envie de s’exhiber en sa compagnie.
    
    Le vagin brûlant de Juliette réclamait la pénétration, mais en faisant éjaculer Léo, elle s’était privée d’un coït en règle. Comme il avait une connaissance intime des sexes féminins, Léo voyait que ce fruit était mûr. Un effleurement de l’index lui en avait fait sentir le jus. Après avoir jeté la culotte au loin, il effectua une incursion sauvage dans le vagin de Juliette en y enfonçant deux doigts en même temps. Elle réagit par un gloussement et un spasme.
    
    — Ça te va ? demanda Léo.
    
    — Oh oui !
    
    — Je te balade comme ça ?
    
    — Qu’est-ce que tu veux dire ?
    
    — J’ai souvent vu des femmes tirer des hommes par la pine, mais un homme qui tire une femme par la chatte, c’est plus rare. Viens, on va faire un tour.
    
    D’un mouvement brusque, il sortit Juliette de ce renfoncement qui ne les avait pas du tout protégés des regards. Léo fit un demi-tour sur lui-même et prit le chemin par lequel il était venu, l’index et le majeur toujours plantés dans le sexe de Juliette, recourbés afin de bien le crocheter. Celle-ci avait la respiration saccadée sous l’effet de ses éclairs de jouissance, d’autant plus violents que la main de Léo encerclait son clitoris. Le fait de marcher accentuait ce tumulte.
    
    Pour Léo ...
    ... également, l’expérience était agréable. Il appréciait de sentir ses doigts enserrés dans cette gaine de chair, restée étroite malgré les innombrables pénis venus y déverser leurs fluides, et de recevoir sur sa peau le ruissellement de ce sexe de femme. Il avait conscience d’offrir un spectacle peu commun et recevait comme un hommage les regards qui lui étaient donnés. Juliette ne ressentait aucune gêne. Même quand elle ne travaillait pas, elle se contentait de dissimuler son entrecuisse. À force de vivre ainsi depuis des mois, il lui était devenu pénible de remettre un vêtement, aussi léger fût-il.
    
    Le couple revint de la sorte jusqu’au parc, où un cycliste manqua de faire une chute sous l’effet de la surprise. Ce fut à ce moment que la montre de Léo émit un signal sonore. Il la regarda et vit le nom d’Eumédia s’afficher.
    
    Aussitôt, il la porta à son oreille et entendit une voix féminine :
    
    — Bonjour. Vous avez été sélectionné pour le prochain Jeu du sexe et de la mort. Veuillez vous présenter vendredi au taxi-port numéro huit à dix heures quinze, sans apporter de bagages. Vous serez conduit dans le bâtiment Eumédia où les préparatifs commenceront le jour même. Nous vous souhaitons bonne chance.
    
    Léo en resta pantois.
    
    — Qu’est-ce qui se passe ? s’inquiéta Juliette, dont le vagin avait enfin été libéré de son poinçon.
    
    — C’est Eumédia.
    
    — Oui ? Et alors ?
    
    — Et alors, je suis pris.
    
    — Tu t’es inscrit au jeu et tu viens de recevoir la réponse ?
    
    — Oui. 
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