1. Poème en rut majeur


    Datte: 20/01/2021, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... peu…
    — Ah oui, j’en ai une justement. Tenez.
    — Très agréable personne. Mais j’ai besoin d’une photo où elle est nue.
    — Nue ?
    — C’est une poésie érotique, non ?
    — Mais oui, où ai-je la tête ? Je vous en ferai parvenir une. Cet été dans les dunes… Elle a bien voulu… En couleurs…
    — Parfait. Laissez-moi une quinzaine de jours et j’espère que je pourrai vous donner satisfaction. Mais j’ai besoin d’une petite avance. Je crois que je vais consommer du papier pour un tel sujet.
    — Bien entendu. 200 euros, c’est suffisant ?
    — C’est suffisant pour entamer le travail
    
    —ooOoo—
    
    Deux semaines plus tard.
    
    — Bonjour Monsieur l’Écrivain Public.
    — Bonjour.
    — Avez-vous réussi avec la poésie que je vous ai commandée ?
    — En tout cas, je l’ai écrite. Maintenant est-ce une réussite, je vous laisse juge.
    — Oh moi, j’y connais rien en poésie.
    — Je ne sais pas si un jour un poème a changé la face du monde.
    — Il suffit qu’il change ce qu’il y a dans la tête de Florence.
    — La photo que vous m’avez fait parvenir m’a inspiré. Mais qui l’a prise ? Vous êtes sur le cliché.
    — Oui, en fait, elle voulait que je sois avec elle… Alors on a demandé à un touriste qui passait de bien vouloir appuyer sur le bouton… Un type discret… On fait cela ...
    ... souvent devant les monuments de Paris… On demande à des Japonais.
    — Mais elle était nue. Ça ne l’a pas dérangée, devant un inconnu ?
    — Ce n’était pas sur une plage naturiste, mais sur une plage quand même. Et puis, le gars n’était pas du coin… Un Allemand, je pense… Très discret, je vous dis.
    — Bon, je vous donne lecture du poème.
    — Je vous remercie, c’est très beau, très émouvant… J’espère que ça va marcher. Moi, en tout cas, si on me faisait un poème comme ça, je marcherais… Enfin, je veux dire… Vous me comprenez… Je vous tiendrai au courant.
    
    —ooOoo—
    
    Trois semaines plus tard, je recevais ce courrier :
    
    —ooOoo—
    
    J’étais ponctuel au rendez-vous. À ma surprise, c’est François-Xavier en peignoir qui m’ouvrit. Il me conduisit à la chambre. Le lit répandait des effluves indécents. Elle était nue sur le ventre, encore haletante d’une sodomie consommée cinq minutes auparavant. Elle avait certainement crié, hurlé tant elle paraissait éreintée. J’essuyai les fesses humides de lubrifiant, de sueur et d’excrétions ; on n’entendait que le souffle rauque de sa respiration. Je pris mon stylographe.
    
    Son anus, petit cercle délicat, me donnait la lettre « ô » pour écrire à l’encre de Chine :La porte du paradis fait un bruit d’enfer. 
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