1. L'oiseau en cage


    Datte: 01/05/2018, Catégories: fh, couple, hsoumis, fdomine, contrainte, jouet, jeu, attache, Auteur: Like a Princess, Source: Revebebe

    J’aime bien jouer avec l’oiseau en cage. Mon oiseau, mon jouet, ma chose. Oh, ce n’est pas un gros oiseau, ce n’est pasL’albatros de Baudelaire :
    
    Mon oiseau à moi, c’est un tout petit oiseau par rapport à l’Albatros. C’est celui qui est emprisonné dans la culotte de mon chéri. Celui qui m’appartient.
    
    Mon oiseau, je le mets en cage quand je veux et je le libère parfois… si je veux.
    
    L’oiseau est tout déplumé car il a fallu raser les poils qui se coinçaient dans le mécanisme et qui s’arrachaient. L’oiseau ressemble un peu à un cou de vautour, avec sa peau plissée, glabre et mobile. L’oiseau n’est pas franchement très beau. Mais moi je l’aime bien, comme on aime ses vieux jouets déglingués mais qui sont porteurs de tous les jeux, les ris, les larmes d’années d’intimité et de compagnonnage.
    
    Et surtout, mon oiseau en cage, c’est le symbole de mon pouvoir absolu, mon pouvoir de Princesse. C’est comme cela qu’il doit m’appeler, le porteur de l’oiseau : Princesse. C’est moi qui dirige, c’est moi qui décide, c’est moi la dominante.
    
    La clef de la cage de l’oiseau, je la porte sur ma poitrine lorsque l’on joue, suspendue à la fine chaîne en or qui orne mon cou. Elle n’est pas très belle et on m’a parfois demandé pourquoi je portais cette petite clef, ce qu’elle représentait pour moi. Naturellement, j’élude généralement la question. Sauf éventuellement lorsqu’il est là, le malheureux porteur de la serrure. Dans ce cas, je m’amuse à répondre de façon très vague, mais avec ...
    ... plein de sous-entendus que ne comprend que le pauvre chéri, qui en général rougit alors de peur qu’on ne comprenne ce à quoi elle sert, ma petite clef.
    
    La cage est petite et – c’est fait exprès – le cou du vautour ne peut s’y redresser. Parfois, il tente bien de s’en échapper ; il se gonfle, violet de colère, pour venir emplir complètement la cage, tentant de s’ériger comme c’est sa vocation mâle. Mais l’oiseau est contraint, à moitié replié : les barreaux sont inflexibles et empêchent toute évasion.
    
    Je ne me lasse pas de provoquer des situations où pourtant il essaie. J’adore voir les tentatives pathétiques et désespérées du petit oiseau. Je fais du teasing, je titille, j’excite, je susurre des mots provocants, je caresse de l’extérieur, je soupèse, je souffle le chaud et le froid…
    
    Et que dire du porteur de l’oiseau ! Celui-ci regarde désespérément sa Princesse avec des yeux de chien battu. Que peut-il faire pour que je le délivre ? Que doit-il accomplir pour que sa Princesse use de sa clef magique pour ouvrir la cage et autoriser enfin l’oiseau à se déployer, se redresser, se viriliser ?
    
    Mais je suis, la plupart du temps, intraitable ; je réponds en riant, je plaisante : « Mon pauvre chéri, c’est quand je voudrai. Quand j’en aurai envie. En attendant, va me faire ci, va me faire ça… »
    
    La semaine dernière, je me suis bien amusée. J’avais décidé d’avoir tout un « week-end de Princesse » comme on l’appelle entre nous. À peine réveillée, alors que j’étais encore ...
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