A la recherche du plaisir (4) - Histoires de Sexe

A la recherche du plaisir (4)

... n’a pas fait l’amour, mais je suis remplie. Je reste seule dans cette pièce, jambes écartées, courbée, savourant cet accouplement, le sperme tombant au sol par paquet. La porte s’ouvre et apparaît Sylvie.

— Qu’est-ce qui t’arrive ?

— J’ai eu un malaise.

— Eh bien, passe-toi un coup de peigne et viens, nous avons un problème chambre 21.

Sylvie n’est pas stupide, elle ne croira pas à un malaise en me voyant pliée en deux, jambes écartées, la blouse ouverte, ébouriffée, une flaque de sperme mélangée à ma cyprine à mes pieds.

Le reste de la nuit a été épuisante entre des complications chez deux patients, et la recherche des brancardiers qui se cachent pour dormir dans un coin alors que nous avons besoin d’un coup de main. Je m’étonne du comportement de Sylvie, elle est toujours très prompte à partir, me laissant seule pour passer les consignes à l’équipe de jour. Je la vois traînante dans les couloirs, parlant avec des aides-soignantes. La transmission des consignes effectuées, je me dirige au vestiaire où je retrouve Sylvie arrivant sur mes talons. Je prends mon temps pour ouvrir mon placard, je ne veux pas qu’elle me voie dans ma nudité avec mon corps souillé par Mr Hauteville. Elle fait exprès de rester debout sans bouger à me regarder. Je me décide à ...

... déboutonner ma blouse, d’autres collègues peuvent arriver :

— Peux-tu me dire qu’est-ce qui t’arrive depuis deux jours, je ne te reconnais pas. C’est la crise de la cinquantaine à peine l’anniversaire passé ? Mais je veux te dire que je suis contente pour toi, ton deuil est terminé depuis longtemps, tu dois profiter.

— Moi non plus je ne me reconnais pas, j’ai une montée d’hormones, je deviens folle.

A présent, je suis nue devant elle.

— Tu as un corps superbe pour ton âge,

me dit-elle alors que nous sommes l’une en face de l’autre. Sylvie, à peine la trentaine, est mignonne en culotte coton blanc, pas très grande, c’est une poupée blonde avec des cheveux mi-courts bouclés. Je peux voir ses petits seins pointus et son corps avec une peau laiteuse. Par provocation, je décide de laisser mes sous-vêtements dans le placard.

— Il y a longtemps que nous n’avons pas mangé ensemble. Tu dois venir à la maison ces prochains jours, ce sera l’occasion de fêter ton anniversaire et parler de tes hormones. A ce soir.

Dans ma voiture, je repense à Mr Hauteville, je suis devenue folle, mais j’ai envie de me faire prendre que l’on me donne du plaisir, je veux croquer cette nouvelle liberté à pleines dents, je suis heureuse.

J’arrive à la maison, tout est calme.