1. Plagisme - Le retour


    Datte: 14/01/2021, Catégories: fh, couple, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... orteils. J’avance, comme absent.
    
    Je lève la tête, et je constate avec stupéfaction que Claudine est revenue s’installer à notre place. Du coup, j’abandonne le bord de mer pour venir la rejoindre. En peu de temps, je suis de retour. Comme si de rien n’était, ma femme me demande :
    
    — Tu étais parti faire un petit tour ?
    — Oui… pour me vider l’esprit… Tu es revenue ?
    — Comme tu vois. Les meilleures choses ont toujours une fin. Au fait, tu n’es pas resté tout nu ?
    
    Cette désinvolture m’agace. Tandis que je m’allonge sur ma serviette, je réponds durement :
    
    — Bah, qu’importe ! Du moment que toi, tu le sois et que tu fasses saliver tous des mâles de la plage ! Surtout ceux qui ont une grosse lance à incendie entre les jambes !
    — Arrête de faire la tête ! Il ne s’est rien passé, même quand tu n’étais plus là. On a juste discuté.
    
    Je joue les souches mortes, sans réaction. Elle tente de relancer la conversation, mais je reste muet. Après quelques essais infructueux de dialogue, elle s’allonge à nouveau sur sa serviette :
    
    — Bon, puisque tu veux faire la tête, reste dans ton coin. Et ne viens pas te plaindre si je retourne près de lui.
    — Ah non !
    — Ah tiens, une réaction !
    
    Je m’accroupis face à elle qui reste allongée, fesses au soleil. Je lui demande abruptement :
    
    — Je ne te comprends pas, tu cherches quoi ?
    — Je ne cherche rien, je profite de la plage, tout simplement.
    — Tu profites aussi de ce crétin. Il a quoi de plus que moi ?
    
    Il y a des questions ...
    ... qu’il ne vaut mieux pas poser si on n’aime pas trop les réponses. J’aurais dû tourner sept fois ma langue dans ma bouche. Avec évidence, Claudine me répond :
    
    — Il a quoi de plus que toi ? Pour commencer, une grosse queue, c’est flagrant.
    — Et c’est pour ça que tu flirtes avec lui ?
    — Je ne flirte pas avec lui. Mais c’est vrai qu’il est bien foutu, qu’il a un beau petit cul, des tablettes de chocolat, des biscoteaux et aussi de la conversation et de l’humour. Pas le genre de bonhomme qu’on rencontre tous les jours !
    
    Oui, j’aurais dû tourner sept fois ma langue dans ma bouche. D’un ton dépité, je conclus :
    
    — Bref, mieux que moi…
    
    Étendant ses bras par-devant sa tête, elle soupire :
    
    — Disons que toi et lui, vous n’êtes pas pareils. Néanmoins, je te signale que tu es mon mari et le père de mes enfants. C’est là, la grosse différence.
    
    Son menton à présent sous ses poings, elle me dévisage à travers ses lunettes de soleil.
    
    — Toujours est-il que… au moins une fois, je m’offrirais bien un amant, juste pour un petit coup, là comme ça.
    — Attends… tu… tu ne voudrais quand même pas…
    — Si ! J’en meurs d’envie ! Et même ici, là, devant toi !
    
    Je tombe des nues, mes propos en deviennent heurtés :
    
    — Mais, mais t’es folle ! ! Tu, tu t’rends compte de c’que tu m’d’mandes ?
    — Oui, je me rends compte. Bien sûr que je me rends compte. Mais si on est venu ici, et si à ta demande, je me suis toute nue, c’est pour qui ? Pas pour toi, tu me connais depuis belle lurette. ...
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