1. Chroniques immortelles - Le roi requin (4)


    Datte: 09/01/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Irina, Source: Xstory

    — Aujourd’hui, nous allons vous apprendre à danser le tamure, ce que au fenua (le « pays », Tahiti et les îles. NDLA) on appelle plus généralement le « ori Tahiti », autrement dit la danse polynésienne. Ce sera une séquence de danse qui dure trois à quatre minutes. On va vous enseigner les pas de base, puis on rajoutera des mouvements de bras, et si vous êtes douées, on finira tout çà en musique, conclut Oronui en riant. Ohana va vous montrer une première fois la séquence puis vous la ferez vous même, et moi je vous aiderai à corriger vos mouvements. Ohana, à toi.
    
    Ce matin là je me retrouve dans une salle de danse avec d’autres estivantes de l’hôtel. Oronui et Ohana vont nous initier. Oronui tient le rôle de chorégraphe et Ohana celui de maître de ballet. Alex se trouve dans une salle voisine avec d’autres clients sous la direction de Tahiarii. Eux vont apprendre les pas spécifiques des hommes, mais j’ai l’impression qu’ils apprennent également un haka si j’en juge par les cris féroces qui nous parviennent à travers les murs !
    
    Dans un coin de la salle, un musicien réveille les échos de son to’ere, ce simple tronc de bois évidé qui produit ce son si caractéristique de la musique polynésienne. Et Ohana entame sa démonstration. Je suis fascinée. Il est difficile de se rappeler qu’elle est un homme biologique car elle compense l’étroitesse relative de son bassin par une souplesse au niveau de la hanche exceptionnelle et il me tarde de tenter de l’imiter. Quand j’étais ...
    ... Jacques Gautier, j’avais plutôt une souplesse équivalente à une barre de fer. Autant dire que je dansais très peu. Et mal. Mais depuis que je suis devenue une femme, je m’extasie sur la souplesse de mes articulations et rattrape le temps perdu à chaque occasion qui se présente.
    
    Ohana vient de terminer sa démonstration. Waw… Ça va être notre tour, mais putain çà va pas être de la tarte car après avoir alterné mouvements lents puis un peu plus rapides, elle a terminé par un tamure endiablé qui nous laisse sans voix.
    
    — Allez les amies, mettez vous en position, et suivez les mouvement de Ohana, reprend Oronui. Le pas le plus simple s’appelle le « tamau ». C’est un simple balancement des hanches, droite, gauche. Mais si vous voulez bien le réussir, il faut légèrement plier les genoux. Et seul le bas de votre corps doit bouger, pas le torse. Et vous devez toujours sourire : la danse doit rester un plaisir, alors il faut le montrer.
    
    Le tamau paraît facile… Mais Oronui intervient auprès de plusieurs femmes pour rectifier leur position. Et non, ce n’est rien d’évident. Les genoux sont fortement sollicités et les muscles des cuisses encore plus ! Essayez un peu, vous verrez la danse Tahitienne d’un autre œil...
    
    — Le mouvement suivant s’appelle le « varu », continue Oronui. On fait un « huit » avec les hanches. Et puis nous ferons aussi le « hope » pour lequel on met une jambe en avant et on fait une boucle avec le bassin seulement du coté ou la jambe est tendue.
    
    Trois ...
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