V comme...
Datte: 07/01/2021,
Catégories:
fh,
voisins,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
Oral
fgode,
pénétratio,
double,
couple+h,
Auteur: Zébulon, Source: Revebebe
... d’Estelle, quand on sonna à l’entrée. Il se dirigea vers la porte en maugréant. Qui osait l’arracher à une vision aussi délicieuse ? Il ouvrit la porte et son cœur fit un bond dans sa poitrine. Estelle ! Son visage s’empourpra. La jeune femme lui tendait un sac en plastique.
— Tiens, tu as oublié tes yaourts dans notre frigo, dit-elle d’une voix douce.
— Ah… ah, oui, merci, bredouilla François.
— Alors, c’est là chez toi ? Tu me fais visiter ?
— Oui…
Merde ! Le caméscope ! s’affola le jeune homme. Il ne faut pas qu’elle le voie !
— Euh ! non ! je ne peux pas, là, je dois partir ! se reprit-il hâtivement. La semaine prochaine, d’accord ?
François refermait la porte. La jeune femme esquissa un sourire.
— OK. À la semaine prochaine, alors. Je t’appelle, promis !
Elle tourna les talons et descendit l’escalier. Il referma la porte et tenta de calmer les battements de son cœur. Se pouvait-il qu’elle ait vu l’appareil ? Il entrouvrit la porte pour vérifier qu’elle n’était plus là ; puis, il ouvrit complètement, sortit sur le palier et se retourna pour se tenir là où elle était. Le caméscope était exactement en face de lui, bien visible. Oui, mais… sa silhouette à lui devait masquer cette partie de la pièce… Non, elle n’avait pas pu le voir. D’ailleurs, si elle l’avait vu, elle aurait protesté, se serait indignée, aurait fait un scandale, l’aurait traité de voyeur… Non, c’est sûr, elle ne l’a pas vu ! Ouf ! je l’ai échappé belle !
Il alla immédiatement ...
... ranger le caméscope et son trépied tout au fond d’un placard, là où personne n’irait regarder.
Pfff, quelle journée ! Ces dernières vingt-quatre heures avaient été riches en émotions pour François. Des bonnes, comme celles de la veille ; et des moins bonnes, comme le retour de la rivalité avec son copain de toujours. Car désormais, il se voyait comme un rival. C’est le destin qui avait placé ce couple sous ses yeux, le destin qui avait voulu que ce couple soit celui-ci et pas un autre, le destin encore qui lui avait donné à voir l’image du corps nu de cette femme sublime, le destin toujours qui avait ajouté au désir physique pour elle l’attirance sentimentale. Le destin, enfin, qui lui offrait l’occasion de prendre sa revanche sur celui qui l’avait humilié pendant presque toute sa jeunesse.
Les soirées suivantes se déroulèrent dans le grand vide pour François. Après l’excitation du voyeur espérant quelque chose à voir, il reprit ses habitudes d’avant. Le journal de vingt heures, la météo, le film, tout cela lui paraissait maintenant d’une déprimante banalité. Il était allé récupérer la cassette dans le caméscope soigneusement rangé. Il se la repassait en fin de soirée pour pimenter un peu ses nuits. Les coups d’œil qu’il jetait toujours aux fenêtres en contrebas lui révélaient le quotidien tranquille d’un couple ; un quotidien identique au sien, mais vécu à deux. Quand son regard croisait celui de Laurent, ils échangeaient un signe de la main.
François pensait de plus en ...