1. Cherche fantasmes pour épouse pudibonde 7


    Datte: 07/01/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Arsenne, Source: Hds

    Chantal ne peut distinguer les visages des spectateurs assis dans des fauteuils autour de ce qui lui fait penser à la scène d’un théâtre érotique. Des sentiments multiples se bousculent toujours dans sa raison, liés à l’éveil de sa libido. Tiraillée en abandon et blocage, pute ou bourgeoise respectable.
    
    Sa position sur ce tabouret fait naitre en elle un sentiment de frustration. Elle est excitée bien sûr, mais elle souhaite sentir des mains sur elle. Des mains qui la fouillent, qui caressent, qui pétrissent. Elle veut sentir le souffle chaud d’hommes excités comme elle. Excités par l’envie de la posséder, la dominer et la faire jouir. Pressés de la prendre, sans aucune considération, la souiller.
    
    Au lieu de ça, elle est là en vitrine, exposée purement et simplement. Une voix grave s’élève soudain de ce qui peut être considéré comme la salle de spectacle.
    
    - Dis donc Louis, on peut savoir qui est cette beauté ?
    
    - C’est une bonne bourgeoise, mariée et que certains ici pourraient reconnaître. Aussi je lui ai posé ce masque vénitien pour conserver son anonymat. Son mari, à cours d’idée est à la recherche de fantasmes pour assouvir sa propre libido défaillante. Il m’a raconté qu’à l’issue d’une soirée qu’il avait souhaitée chaude, elle n’avait pas voulu satisfaire ses désirs. De plus ces situations d’exhibition « classiques » ne lui procurent plus, à lui, aucun plaisir. Il a décidé de me la confier pour que je puisse lui inventer des situations nouvelles aptes à le ...
    ... satisfaire. Cette femme est chaude mais bloquée par une éducation trop stricte.
    
    Le son d’une autre voix s’élève.
    
    - Et son mari est au courant ?
    
    - Oui et non. Il ne sait rien de cette soirée à laquelle je ne l’ai pas convié.
    
    Chantal est de plus en plus mal à l’aise sur son tabouret. Ces mots qu’elle entend, la déshabillent dans son âme, lui fouille son identité. C’est encore plus avilissant que de l’effeuiller, petit à petit. Elle est rassurée de savoir que son mari n’est pas là. Enfin, elle veut bien se laisser aller à le croire.
    
    - Louis demandez donc à cette jeune femme qu’elle nous raconte dans le détail cette fameuse soirée à l’origine de la réaction de son cocu de mari.
    
    Chantal sent le rouge et la chaleur envahir ses joues. Le sang bat ses tempes et elle a même peur de tomber du tabouret. Cette méprise à son égard qui consiste à s’adresser à elle de manière indirecte, lui parait le comble de l’indifférence à son égard. Ces hommes ne la considèrent pas plus qu’un objet sans âme. Elle balance à ce moment entre colère et indignation. En même temps elle ne peut nier que ça l’excite.
    
    - Chantal, obéissez ! Racontez cette soirée. Quand je vous ai rencontrée la première fois, votre comportement montrait combien votre pudibonderie est importante. Vous ne cessiez de tirer sur votre mini jupe pour cacher à mon regard vos cuisses gainées de bas noirs. Comme en êtes-vous arrivée à venir ici habillée de cette manière, sans équivoque, le contraire du comportement de ...
«1234»