Le mariage de ma meilleure amie - Histoires de Sexe

Le mariage de ma meilleure amie

... elle semble avoir une agréable silhouette…

Jour J-5 - La belle-sœur

Deux jours que je suis là et je suis reçu comme si je faisais partie de la famille. Il faut dire que j’entends plusieurs fois dire« Mathilde nous a tant parlé de vous ! » Et bien sûr le fameux :« Nous avons lu tous vos livres ! » Je trouve même Elizabeth très agréable : elle est incollable sur plusieurs sujets. Elle est même venue me démontrer par A + B qu’un passage du roman que je suis en train d’écrire ne peut se dérouler ainsi, alors que j’étais pourtant persuadé de mon raisonnement ! Hélas, son look « vieille fille » gâche un peu…

Ce matin, à mon réveil, j’ai trouvé un petit papier plié, qu’on avait glissé sous ma porte.On, c’est Mathilde. Et son petit mot me demandait de la rejoindre à un certain moment très précis, à un endroit assez précis du (grand) jardin. Si bien que j’ai prétexté une envie de me dégourdir les jambes, après avoir pris mon petit-déjeuner. J’ai fait semblant de flâner entre les parterres, jusqu’à ce que je sois hors de vue de la (grande) maison. Après quoi, je me suis dépêché de me rendre au rendez-vous.

J’ai retrouvé Mathilde à l’endroit indiqué… Il est vrai qu’il valait mieux être à l’écart de la belle-famille, car elle voulait me voir pour me demander quelque chose… d’assez particulier !

— Je voudrais te demander quelque chose… d’assez particulier. Je n’irai pas par quatre chemins, je serai directe. Je veux juste que tu me laisses parler jusqu’au bout, sans me ...

... couper. Et ensuite, tu pourras dire ce que tu veux, me donner une réponse.
— Je t’écoute…
— Merci. Voilà : le mariage est dans cinq jours et je me suis juré de toujours être fidèle à Nino, sauf si je viens à apprendre que lui me trompe de son côté… Mais je dois aussi avouer que nos petites rencontres vont vraiment me manquer ! C’est pourquoi, même si c’est risqué, je voudrais qu’on se fasse un « p’tit câlin », une dernière fois, avant de me laisser passer la bague au doigt. Je peux comprendre que tu trouves cela malhonnête, bizarre ou je ne sais quoi, mais je voudrais que tu comprennes que c’est comme une « dernière volonté ». Quelle que soit ta réponse, je t’en prie, n’en parle à personne ! Que cela reste entre nous, comme un dernier petit secret intime… Voilà, tu sais tout.

Je dois avouer que je suis stupéfait de sa demande ! Mais je dois reconnaître que nos petits rendez-vous vont aussi me manquer…

— Je dois reconnaître que nos petits rendez-vous vont aussi me manquer. Ta demande me touche beaucoup. Aussi, c’est avec grande joie que je l’accepte ! Et, promis, cela restera entre nous, pour l’éternité !
— Merci ! avait-elle lâché, en éclatant en sanglots et en se jetant à mon cou.

Puis, après avoir repris un peu ses esprits et lâché mon cou, elle ajoute :

— Je sais que les moments où nous pourrons être seuls vont être très rares. C’est pourquoi je pense passer te voir, ce soir, dans ta chambre. Je prétexterai pour Nino que je voudrais voir quelques détails de la ...