1. COLLECTION ZONE ROUGE. La confession de maman (1/2)


    Datte: 05/01/2021, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Le mois dernier, à la fin de mes vacances, j’étais loin de m’imaginé qu’aujourd’hui je reviendrais chez maman pour la porter en terre.
    
    À la fin de mes vacances, j’ignorais que cette femme de presque 60 ans allait faire un infarctus et qu’il allait falloir l’enterrer.
    
    La cérémonie a lieu avec la présence de quelques voisines qui cancanent dans le dos, j'étais seul à côté du cercueil, maman n’ayant pas de famille, elle a été élevée chez les sœurs, dans leur orphelina avant de venir travailler dans une maison bourgeoise de Bourgogne.
    
    Elle a travaillé là avant de venir dans cette vieille ferme qu’elle a retapée, c’est la réponse qu’elle me faisait quand adolescent, je cherchais qui était mon père.
    
    Elle m’a payé des études et je suis devenue avocat pénaliste à Paris dans un des meilleurs cabinets de la capitale.
    
    Une fois maman mise en terre dans le caveau qu’elle a en prévision de ce jour fatidique acheté à la mairie avec une concession de 99 ans, je m’apprête à rentrer chez moi.
    
    J’ai peu de travail à faire pour son enterrement, elle a même fait mettre une pierre tombale en marbre rose et fait graver la date de sa mort, son nom Jeanne et sa date de naissance, le marbrier grave sa date de mort.
    
    Je dois voir si je vends la maison de mon enfance ou si je la garde, il faut pour cela que je retrouve chez le notaire où les papiers d’achat ont été faits et si maman a laissé des instructions derrière elle, elle prévoyait toujours tout.
    
    C’est dans sa chambre, dans ...
    ... le tiroir de son armoire que je trouve une chemise assez épaisse.
    
    Il y a bien les papiers, le nom du notaire est celui qui est sur la place fasse à l’église, la seule différence, ce sont les prénoms, Louis sur les actes, Jules sur la plaque, le fils ayant succédé au père après sa mort depuis quelques années.
    
    Et, il y a un livre avec sur la couverture, écrit avec sa magnifique écriture.
    
    « À mon fils. »
    
    Quand je l’ouvre à la première page, c’est, en fait un cahier d’écolier à couverture épaisse, il y a une photo de moi enfant que je connaissais dans un cadre sur le buffet, mais qui un jour a disparu sans que je lui pose de questions.
    
    Maman sur l’autre page a commencé à écrire.
    
    « Depuis quelque temps, Christophe me demande qui est son père, je ne peux lui dire sans risquer de compromettre l’accord que j’ai passé devant Louis le notaire quelques semaines avant sa naissance.
    
    Je suis née de père et de mères inconnues, on m’a trouvé emmaillotté devant la porte d’une église, j’ai été placé dans un orphelina près d’Auxerre ou je suis resté jusqu’à ce que j’aie 18 ans.
    
    À cet âge, il a fallu que j’entre dans la vie, moi qui n’avais eu pour seul univers que les quatre grands murs de cette institution.
    
    Avant de partir avec mes quelques affaires, la directrice m’a donné une adresse dans un village où il y avait de nombreuses vignes que le patron et la patronne exploitaient, les faisant vivre et bien vivre.
    
    Mon patron homme d’une quarantaine d'années était très ...
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