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Nous, et rien que nous (4)
Datte: 04/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Sahata147, Source: Hds
... ont perdu leur lueur d’un seul coup. Je sens que ce que tu veux dire est bien plus grave que ce j’imagine. Je caresse ta joue pour essuyer tes larmes tandis que ta main se pose sur la mienne. « Tu es malade… ? » je répète d’une voix blanche. Tu hoches la tête sans détourner ton regard du mien. La pression de tes doigts se fait plus forte encore. Un petit silence se fait entre nous avant que tu ne prononces à nouveau quatre petits mots. « J’ai la mucoviscidose. » tu murmures alors que de nouvelles larmes roulent sur tes joues. Et ces quatre petits mots déchirent mon cœur aussi bien que ta déclaration soudaine ne l’avait fait enfler de bonheur. En entendant cela, le temps s’arrête et des larmes viennent aussi piquer mes yeux et descendre sur mes joues alors que ma mâchoire se décroche dans un hoquet de stupéfaction mais surtout d’horreur. [LUI] Ta réaction ne se fait pas attendre. Je vois tes traits se tordent, reflétant l’effroi de mon aveu. Je ne dis rien ni n’ose bouger alors que je guette le moindre de tes gestes. Tes yeux s’embuent de larmes alors que je raffermis ma pression de mes bras autour de tes hanches. « Oh… C’est pas possible… tu murmures d’une voix tremblante en caressant longuement ma joue. Oh mon dieu mais quelle horreur… » tu poursuis alors que des larmes perlent aux coins de tes yeux. Je soupire en croisant mes doigts avec les tiens. « Je suis désolé. J’aurai dû te le dire bien plus tôt. » Et à ces mots, tu ...
... éclates en sanglots, te blottissant contre moi. Tes bras passent autour de moi alors que je t’enlace de toutes mes forces. L’ascenseur émotionnel est d’une cruauté sans nom. Nous voilà à pleurer tous les deux à chaudes larmes alors que quelques minutes auparavant nous nous avouions enfin notre amour. Tu agrippes mon dos, tes ongles griffant presque ma peau. Je me mords la lèvre pour ne pas sangloter à mon tour. « Je suis désolé. » je répète encore une fois en embrassant ton front. De longues minutes passent, enlacés fortement l’un contre l’autre. Seuls tes sanglots cassent le silence de la pièce. Peu à peu, très lentement, tes pleurs s’estompent et le calme finit par revenir dans l’appartement. Tu ne bouges plus mais tu n’as pas desserré ton étreinte. Je baisse légèrement les yeux vers toi. Surement terrassée par nos effusions et le chagrin, tu as fini par t’endormir d’un seul coup dans mes bras, les joues encore mouillées de tes larmes. Je soupire longuement en pensant à la discussion qui nous attend demain. Je me cale contre les oreillers sans lâcher mon étreinte et finis par fermer les yeux à mon tour. Je m’étais promis de te le dire le jour où je t’avouerai que je t’aimais et j’ai tenu parole. Mais je commence à me demander si je ne risque pas de le regretter À suivre ... Voilà que s'achève ce quatrième chapitre, j'espère qu'il vous a plu. J'ai bien conscience que cette fin n'est pas très heureuse mais c'est ce que nous avons vécu avec mon ...