1. Carole W.


    Datte: 04/01/2021, Catégories: fh, Oral pénétratio, confession, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... dossier sur un fauteuil et se met sur le canapé. Je me mets à son côté. Ses cheveux sont libres, et ondulent sur ses épaules, comme je les aime.
    
    — Un café, lui dis-je ?
    — Non, merci, j’en ai pas envie maintenant.
    — Une cigarette ?
    — Oui, je veux bien.
    
    Je lui en allume une et j’en prends une. Elle me dit après une bouffée :
    
    — Claude m’a appelée hier, et demande quelques précisions, dit-elle en reprenant le dossier.
    
    Nous en discutons une bonne demi-heure, puis elle remet les papiers dans l’enveloppe, sans me donner de réponse. Me sentant nerveux, je prends une clope et la fume en la regardant droit dans les yeux. Elle me paraît belle et bizarre à la fois.
    
    — J’ai vu ta copine mardi, lui dis-je.
    — Nicole ?
    — Oui !
    — Comment tu l’as eu ?
    — Elle m’a appelé ?
    — La conasse, elle a dû fouiller dans mon téléphone. Qu’est-ce qu’elle voulait ?
    — Elle me demande de ne plus te voir.
    
    Elle prend un air nerveux.
    
    — Une vrai emmerdeuse, je ne peux plus la moufter, elle fait toujours ainsi avec mes amis.
    — Pourquoi ? dis-je.
    — Je ne sais pas !
    — Elle m’a parlé de votre liaison.
    — Je ne comprends pas, dit-elle, blême.
    — Ne te sens pas gênée, je ne te demande pas de comptes, dis-je.
    
    Elle s’énerve.
    
    — Et pourquoi tu me demanderais des comptes, je n’ai rien fait, dit-elle avec colère.
    — J’ai pas dit le contraire !
    — Ce n’est pas de ma faute si je ne supporte plus les hommes, dit-elle dans la même lancée névrotique, leur égoïsme et leur suffisance. Tu ne ...
    ... connais pas Claude, toute sa vie a été de trouver du business, de rembourser ses dettes et de courir les jupons.
    — Mais Claude, ce n’est pas tous les hommes, lui dis-je.
    — Je sais, dit-elle radoucie, c’est pour ça que j’aime les hommes… oui… plus que les femmes, en tout cas.
    
    Je souris largement et elle fait de même. Je lui dis :
    
    — Tu es libre, tant que tu es heureuse.
    — Je n’ai jamais été heureuse, me dit-elle, en se rapprochant de moi. Oui, je n’ai jamais été vraiment heureuse, peut-être le serais-je avec toi ! Qui sait !
    
    Elle parle sans conviction, mais elle me paraît douce et délicieuse. Sa crise à fait rougir sa peau ce qui la rend succulente, j’ai envie de la manger, déguster. Elle laisse traîner sa main entre mes cuisses. Là, elle sent quelque chose.
    
    — Il y a encore quelque chose sur ton dossier, me dit-elle du bout des lèvres, comme tu t’en vas pour un mois.
    — C’est quoi ? lui dis-je en passant mes mains sur ses cheveux.
    — Si tu veux qu’on aille vite, écrits-moi une procuration, me dit-elle, je m’occupe de tous les détails. Tu auras une bonne somme, et je peux t’en avancer un peu.
    
    Je la regarde de biais, en levant un sourcil.
    
    — Une avance, comment ? lui dis-je.
    
    Elle me pousse d’une main et me dit :
    
    — Tu es vraiment dégueulasse, je n’aurais pas dû m’occuper autant de ton cas.
    
    Puis elle se penche sur moi et colle sa joue contre la mienne.
    
    — Tu sais que nous n’avons pas encore couché ensemble, me chuchote-t-elle.
    
    Je mets ma main droite ...