Taia
Datte: 03/01/2021,
Catégories:
grp,
fplusag,
hagé,
fagée,
jeunes,
poilu(e)s,
forêt,
amour,
odeurs,
pénétratio,
init,
Auteur: Dalibor, Source: Revebebe
Après notre arrivée à Narbonne, après avoir pris nos quartiers, après la visite de sa copine d’enfance, nous avons visité sa fille naturelle Taia.
C’est une étrange histoire qui date d’une autre époque. Mélanie, dans sa jeunesse, avait eu des relations fructueuses et Taia en était le fruit. Ni Dieu, ni le diable, ni le pasteur ou le curé n’ont réussi à lui faire avouer qui était le père et, après avoir réussi de placer Taia dans le ménage de son frère, elle dut s’expatrier. Elle se rendit en Suisse où elle se mit comme gouvernante chez le Comte d’Ildefonse. Cependant, forte de cette première expérience qui ne fut pas sans conséquence, elle n’accepta plus la défonce sans précaution. Régulièrement, elle envoyait à son frère une pension pour l’éducation de Taia. Très jeune, Taia se maria, mais, très rapidement, elle perdit son mari au Vietnam, emporté par le paludisme.
C’est à cette occasion qu’elle revint dans le midi de la France, avec un boy qui lui servait d’homme à tout faire. Cependant, une veuve qui partage une grande maison avec un serviteur de couleur, crée beaucoup de problèmes et elle dut s’en séparer. Depuis cette époque, ce fût un peu la traversée du désert, avec très peu d’oasis. Juste un petit Coindoz pendant un été qui était venu comme homme de peine.
Maintenant, elle était dans la soixantaine, avec une belle chevelure blanche, la démarche sûre et le maintien plaisant. Ce fût la joie des retrouvailles, mais rapidement, ces deux caractères affirmés vont ...
... s’affronter sur de petites mesquineries. L’atmosphère devient souvent opaque et pesante. Je vois souvent les larmes poindre.
La première fois que je me retrouvai seul avec Taia, ce fut lorsque Mélanie dut aller chez le médecin pour un contrôle.
Après avoir pris le thé, nous avons commencé à discuter de tout et de rien. Je percevais une atmosphère un peu spéciale, car Taia m’attirait indiscutablement et je voyais du plaisir à ma compagnie dans son regard.
Soudainement, elle relève un peu sa robe pour me montrer son genou car elle me dit qu’elle s’est tapée et qu’elle a une bosse qui lui fait mal au niveau de l’articulation. Elle me demande de toucher, comme si j’étais un rebouteux. Délicatement, je touche ce genou et, effectivement, je remarque comme une petite enflure. Doucement, je masse et je lui demande si cela lui fait mal. Deux sentiments très contradictoires se font bataille dans ma tête.
Est-ce que je vais remonter le long de sa cuisse au risque de casser un moment de complicité et de compliquer ma relation avec Mélanie ?
Est-ce que j’en reste là, au risque de rater une occasion plus que prometteuse et de passer pour un homme peu galant manquant d’assurance de soi ?
Étant d’un naturel peu courageux, je décide finalement de ne pas continuer l’exploration plus en amont et me retire avec armes et bagages. Je ne sais si c’est une illusion, mais il me semble que Taia est un peu déçue du peu d’empressement que je mets à remonter aux sources du Zambèze. Mais, ...