1. La première gorgée de foutre


    Datte: 02/01/2021, Catégories: fh, revede, Oral méthode, Auteur: Natacha Torride, Source: Revebebe

    ... pas perdre de vue la veine qui saille et court le long du sexe, le tien est conséquent mais je me fiche, là, qu’il soit grand ou petit, large ou affiné, je m’en fiche je le souhaite à point, un fromage qui va libérer le caillé de son lait. S’occuper des fruits, les avaler, les cracher, les avaler, les cracher. Au cirque, ils font ça avec les balles de ping-pong et les bulles de savon. Moi je le fais avec une bite, en l’occurrence la tienne, là, sinon une autre. On ne saurait se priver de ce genre de plaisir.
    
    Jongler, puisqu’on en parle, c’est bien plus drôle avec tes couilles, je trouve, bien plus enivrant, ça donne envie de me faire empaler sans plus de façon.
    
    Ne pas s’endormir sur cette quille aux abois, guetter le moment où je vais goûter enfin à la première… gorgée de sperme. Dilater la bouche tout en espérant la mansuétude de ton doigt qui viendrait fouiller sous la dentelle, fouiner dans mon vagin épuisé de désir. Préparer la déglutition qui accompagne la giclée. Mais attention, ce n’est pas de la bière, ce n’est pas frais, c’est sans bulle. C’est une semence détournée. C’est plus amer que le houblon, le suc rance d’une pêche trop longtemps laissée sur l’arbre et à peine cueillie. C’est accrocheur, la texture peut être un peu épaisse, ça dépend. Il pourrait arriver à ma bouche de ne pas supporter et de n’espérer rien d’autre qu’un crachat rapide et salvateur. D’autres tenteraient le bain de bouche tant qu’à jeter. Qui sait si ça blanchit les dents, nourrit la ...
    ... gencive et renforce l’émail. Mais ce serait dommage, moi je ne le fais pas, surtout que la première giclée est souvent la dernière, c’est légion avec le nec plus ultra : y a pas profusion, ça coule pas à flot, ce n’est pas d’un fût qu’il s’agit. Le sperme est un breuvage discret, plutôt confidentiel. Tu constateras ensuite que le récipient retombe ou s’endort. C’est le moment de la bouffée : de tabac, d’air frais, de chocolat… de clitoris puisque tu es un homme inventif et reconnaissant, ça aurait pu être de bite mais tu n’es pas homo ou bisexuel et tu es avec moi. Pour ma part maintenant, tout de suite, je laperais bien la mouillure d’une congénère. J’irais rogner un con, le mastiquer en douceur et obtenir de la douce qui détient ce trésor le plus tendre des orgasmes et le plus fulgurant… Revenons à notre homme. Force est de constater que je suis de bonne humeur, ce qui tend à prouver que ce sirop est multivitaminé et comble les carences.
    
    Le moment est venu de roucouler avec patience : en m’y prenant bien on renouvelle l’expérience dans un quart d’heure. Sur-doser n’étant pas prohibé, s’en priver reviendrait à commettre une erreur.
    
    Tu sifflotes ? Ne nie pas, j’entends. La preuve en est que l’amour libère les bonnes énergies et fait dire ou écrire des bêtises. Un coup de barre, deux coups de barres, autant que tu le peux et ça repart.
    
    Moi, après ces réjouissances, je vais vouloir une douche, du café, du chocolat pas noir, avec des noisettes entières, un truc de ...