1. COLLECTION ANNE MA MUSE. Février sur la côte (4/13)


    Datte: 01/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Vous me connaissez, je suis Anne, la muse de Chris71.
    
    Gaston chauffeur de ma société m’a conduit jusqu’à Avignon où Josyane m’attend pour me conduire chez elle au cap d’Agde où elle habite.
    
    C’est suite à son divorce avec Serge, mais qu’elle appelle Johnny étant fan de son idole au point de lui consacrer une pièce dans leur maison, qu'elle s'est installée dans le Sud.
    
    Hier soir Josyane m’a quitté, suite à un rendez-vous oublié, lorsqu’elle m’avait proposé de venir profiter des premiers rayons du soleil en ce mois de février.
    
    À Besançon où j’habite et où je travaille nous sortons aussi de l’hiver, mais les brouillards de la vallée du Doubs et de la Saône toute proche nous empêchent souvent de le voir à cette époque.
    
    Elle revient dans la nuit avec un "édredon".
    
    Un mec, quoi, je connais cette expression car avec Pierre mon ami, quand il passe la nuit chez moi, me dit aussi qu’il vient faire l’édredon.
    
    Je me replie rapidement dans ma chambre afin d’éviter que je ne les dérange.
    
    D’un coup je me réveille.
    
    Un instant je cherche où je suis.
    
    C’est vrai, chez Josyane, ah oui, je l’ai entendue rentrer et s’éclater avec le jeune garçon qu’elle a ramené.
    
    C’est drôle l’évocation d’un garçon, me fait penser à Joël, celui à la 4L rencontré trop rapidement sur l’autoroute lors de ma venue.
    
    J’ai été un peu bête, non conne, sachons dire le mot juste, d’avoir oublié d’échanger avec lui nos portables.
    
    Je suis à deux doigts de me caresser à son évocation ...
    ... quand j’entends du bruit venant de l’appartement.
    
    Quelle heure peut-il être, le volet roulant laisse passer de légers rayons de soleil, j’ai dormi comme un bébé.
    
    11 heures 45, moi qui chez moi suis debout au plus tard à 7 heures.
    
    Il faut dire qu’ici aucun bruit, comparé à chez moi ou les voitures passent sous mes fenêtres.
    
    Je me lève, vais dans la salle d’eau, la porte de communication est fermée.
    
    Je fais ma toilette surtout les dents, mon hygiène buccale est primordiale pour moi.
    
    Je vais pour changer ma petite culotte, mais quand hier ma copine s’est mise nue, je me suis senti un peu arriérer à garder mon bout de tissu.
    
    Mais comme les relations lesbiennes, la pudeur qui nous est inculquée est dure à s’en défaire même si par chance, mes parents m’ont épargné leurs bondieuseries.
    
    - Bonjour Anne, déjà réveillée !
    
    - C’est à toi qu’il faut dire ça, après la nuit que tu as passée !
    
    - Tu nous as entendus !
    
    - Ah ! oui, oui, oui oui, ouiiii !
    
    - C’est faux, quand je jouis, ah ! oui, oui, oui, ouiiii !
    
    Trois fois, oui avant le oui en trémolo.
    
    - Je t’assure c’était quatre ouis avant le cinquième qui t’a vidé les poumons.
    
    - Tu as peut-être raison, ça veut dire que mon amant m’a porté sur les sommets de notre plaisir.
    
    Tu comprends pourquoi je t’ai laissé seule devant la télé, c’est si rare qu’il passe dans le coin.
    
    - Il dort encore !
    
    - Je suis debout car il a pris le taxi que je lui ai appelé, il a son avion pour Paris à 13 heures, il ...
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