1707 - Les cinq questions
Datte: 21/01/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
grp,
couple,
alliance,
fsoumise,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
double,
Partouze / Groupe
fdanus,
fsodo,
fouetfesse,
init,
portrait,
historique,
initiatiq,
amourpass,
fsoumisah,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... un espace de liberté. Ma fierté de mâle en prend un petit coup, mais elle a l’honnêteté de m’avouer clairement les choses. Je ne sais pas si elle a vraiment lu ma prose, ou si elle tente de me flatter. Laissons venir la suite…
Elle s’adosse à un arbre :
— Mon entrée dans le monde n’a pas été joyeuse… Je ne parle pas du décès de mon mari mais de la façon dont elle s’est passée.
— Sortir du couvent pour être… pour être jetée en pâture à mon frère ?
Elle ne répond rien, mais son silence est assez éloquent. Puis elle me regarde :
— Je ne comprends pas comme ça peut être aussi vif et dégradant… pourtant, je pensais que ça pouvait être autrement. Votre billet, je ne sais pas comment je dois l’interpréter, il allie le beau et le sordide… je ne comprends pas. Un test de votre part ?
Elle m’interroge littéralement du regard. Je prends une grande respiration avant de répondre :
— Chère Angeline, toute médaille a son revers. À Dieu correspond le Diable, le jour et la nuit, plein de choses s’opposent. Pour apprécier la couleur blanche, il faut la confronter au noir.
— Le mal pour le bien ?
— Oui, comment apprécier le bien s’il n’y avait pas le mal ?
— Et Dieu autorisait le mal afin de magnifier le bien ?
— Honnêtement, je ne sais pas.
Je me détourne d’elle afin de contempler le petit lac. J’ai besoin de mettre en place mes idées, ce que je vais lui dire ensuite.
— Angeline, j’aimerais vous exposer le fond de ma pensée, mais je ne sais pas si vous… vous êtes ...
... prête à…
— J’ai entièrement lu votre billet, je peux même vous le réciter…
Je me lance, les yeux toujours rivés sur l’onde :
— L’amour, c’est quelque chose de très étrange, vaste, dévastateur. Je pense que si un homme et une femme se complètent parfaitement, alors ce qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ce qu’ils font dans l’intimité, tout cela est au-delà du bien et du mal.
— C’est ce que vous croyez ?
— J’ai déjà expérimenté plus ou moins la chose, mais j’ai senti que j’étais encore très loin du sommet. Tout au plus, j’étais sur une petite colline et, face à moi, la montagne aux cimes noyées dans les nuées.
Je me retourne vers elle :
— Dans l’intimité d’une chambre, ni Dieu, ni le Diable n’existent. Il n’y a plus que deux personnes, parfois plus, qui fusionnent. Tout ce qu’ils font, comment ils le font ne sont qu’une traduction de ce qu’ils éprouvent. Ils échappent à toute morale, à toute logique, à toute crainte. Je pense que c’est pour cela que les religions n’aiment pas trop le sexe.
— Oh ! (Elle vire au rouge pivoine.)
— Appelons un chat un chat, c’est plus simple, ne croyez-vous pas ?
— Vous êtes en train de me dire que c’est à la fois beau, magnifique, dégoûtant, sordide, mais qu’il n’y a guère de… déshonneur, de honte pour ces deux personnes ?
— Je m’exprime mieux en écrit qu’en oral, mais c’est, assurément, l’idée générale de ce que je désirai vous entretenir.
Elle ne répond rien, pensive.
— Et… vous avez une certaine connaissance de… de la « ...