1. 1707 - Les cinq questions


    Datte: 21/01/2018, Catégories: fh, fhh, grp, couple, alliance, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral double, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, fouetfesse, init, portrait, historique, initiatiq, amourpass, fsoumisah, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... fois que j’ai été invitée dans la demeure de mon beau-père, je… Non, je ne devrais pas…
    — Ou bien vous en avez trop dit, ou bien vous n’en avez pas assez dit…
    — Je ne devrais pas, non, je ne devrais pas ! Je suis la veuve de votre frère, mort pour notre Roi et le royaume de France !
    — Je ne vous forcerai pas à me le dire. Mais, j’aimerais néanmoins en savoir un peu plus sur vous. J’ai donc diverses questions à vous poser…
    — Merci de ne pas me forcer… J’aime beaucoup votre façon de vous comporter. Je… je vous écoute.
    
    Pendant plus d’une heure, nous parlons un peu de tout et de rien, je pose mille questions, elle répond à toutes ou presque. Petit à petit, elle se détend, je commence à entrevoir qui est vraiment cette femme qui marche à mes côtés.
    
    Le temps passe, je sais que le délai des bonnes mœurs est largement dépassé. Je sors de ma poche un papier et un crayon à mine, je griffonne quelques mots supplémentaires dessus, puis je plie ensuite le billet que je lui donne. Elle me regarde, étonnée. Je lui dis alors :
    
    — Sur ce papier, il y a cinq questions un peu… indiscrètes. La prochaine fois que nous nous rencontrerons, c’est-à-dire après-demain, j’aimerais que vous me donniez votre avis sur celles-ci.
    — Ah bon ?
    — Oui. Si ces questions vous gênent, jetez simplement le papier au feu, mais dites-le-moi.
    — Ah bon ? C’est si… compromettant que cela ?
    — À mes yeux, non. Aux vôtres de jeune fille ayant grandi dans un couvent, je pense que oui…
    — Je vous promets ...
    ... de lire tout votre papier, même s’il me… choque.
    — Merci.
    
    Nous revenons vers le château de mes ancêtres, silencieusement. Dès que nous arrivons dans l’allée centrale du grand jardin à la française qui s’étend au pied du monumental escalier, sans cesser de marcher, elle murmure :
    
    — Vous vous souvenez de ce que je n’osais pas dire tout à l’heure ?
    — Oui. Je me souviens aussi vous avoir dit que je ne vous forçais en rien.
    
    Elle avance un peu plus vite :
    
    — Je… j’ai beaucoup apprécié votre aide lors des obsèques de mon défunt mari. Je… j’aurais aimé que… que ça ne s’arrête pas, que ça ne s’arrête jamais. Je… j’étais presque heureuse, j’avais honte d’être heureuse alors que nous…
    
    Puis elle se met à courir vers l’escalier, me laissant derrière elle.
    
    --ooOoo--
    
    Nous nous promenons dans le vaste parc. Cette fois, personne ne semble nous suivre.
    
    La veille et l’après-midi du jour précédent, elle me fuyait, c’était évident. Mon père me questionna de mille façons, il dut se contenter de réponses évasives. Angeline subit le même sort que moi, et sans plus de succès pour son père. Les deux hommes complotaient ensemble, me regardant souvent d’un œil étrange. Puis revint l’autre rendez-vous.
    
    Nous arrivons près du petit lac artificiel, aux abords de l’embarcadère qui mène vers l’île boisée, et je pose la question qui me brûle les lèvres :
    
    — Alors, pour le billet que je vous ai remis la fois dernière ?
    — Je l’ai brûlé…
    — Ah ! (Je ne pus m’empêcher d’être un peu ...
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