1. Révélation


    Datte: 28/12/2020, Catégories: fh, alliance, grossexe, Oral fdanus, fsodo, confession, initfh, extraconj, Auteur: Pia12, Source: Revebebe

    Jamais je n’aurais imaginé cela de mon amie Éléonore, si discrète sur sa vie personnelle. Son divorce d’avec un mari la délaissant à l’approche de la quarantaine l’a toutefois amenée à quelques confessions qui m’ont autant étonnée qu’émoustillée…
    
    C’était le genre d’histoire qui débutait par « Il était une fois »… Un joli conte de fées comme il n’y en a plus, juste pour quelques familles de l’aristocratie provinciale où les « bons » mariages existent encore…
    
    Amies de lycée, Éléonore – ma « Léo » – et moi étions inséparables et totalement complémentaires. Moi la scientifique, elle la littéraire. Sportive émérite et un peu cash, elle calmait mon tempérament en m’amenant voir des expos, jouant divinement du piano lors de nos pauses en pleines révisions. Bref, on s’entendait à merveille.
    
    Nos études supérieures entamées, je quittais Orléans pour la fac de médecine d’Angers tandis qu’elle se lançait dans les lettres. Un parcours brillant et sa maîtrise en poche, elle déménageait à Paris, entrant dans une maison d’édition. On continuait à s’appeler toutes les semaines et, bien que discrètes sur nos vies amoureuses – un comble ! –, elle me dit avoir recroisé un garçon. Sans grande passion, elle m’expliquait que Charles était un ami d’enfance, fils d’un couple d’amis proches de ses parents. Du même milieu social, donc… et du même âge qu’elle. Bingo ! À l’hiver, ils annonçaient leur mariage pour Juin. J’avoue avoir été totalement décontenancée, tant mon amie semblait lointaine ...
    ... aux préparatifs…
    
    Ce fut bien sûr fastueux, très « comme il faut » – un peu chiant, en fait… – et la vie sembla d’un coup établie pour Léo. Il aura fallu attendre quinze ans pour que Charles, trop obnubilé par sa carrière, jette l’éponge en lui disant « Si tu es malheureuse, pars ». Et à sa grande surprise, Éléonore a fait ses paquets… débarquant chez moi le soir même ! J’ai vu une petite chose au regard perdu débarquer dans mon appartement dont le salon prenait des allures de cour des miracles, ma fille ayant fait de la pièce le temps d’un après-midi sa salle de jeu. J’installai Léo, emmenai rapidement la petite chez ma mère afin que l’on se retrouve toutes les deux. Guillaume – mon mari – étant absent jusqu’à la fin de la semaine, on aurait tout le temps de discuter calmement.
    
    Je rentrai et trouvai Léo douchée, souriante et apaisée, dans des vêtements nettement moins guindés. Deux tasses de thé plus tard, on se calait dans mon canapé ; et le récit que j’allais entendre ne tarda pas à me sidérer…
    
    — Je n’en pouvais plus. Je n’existais plus, physiquement ou dans sa tête. Je faisais tout pour lui plaire, chaque jour, prendre soin de lui. Il ne me voyait même pas. Je me suis tellement refrénée, tu comprends. J’ai craqué…
    — Tu as trompé Charles ?
    — Oui, juste une nuit… Mais c’est là que j’ai tout compris. Je suis passée à côté de tout, à côté de moi pendant quinze ans…
    — Pour un coup d’un soir, tu as pris conscience de tout ça ?
    — C’était avec François.
    
    François. ...
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