1. « Moi, Julien… » SAISON 3 EPISODE 2 : Quand Marion me murmure « Je suis ta salope »


    Datte: 25/12/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Castor99, Source: Hds

    Après le restaurant il me tardait de voir Marion et Simon mais la semaine suivante nous avions été tous les trois très occupés par nos boulots ou par notre vie de famille. A peine quelques sms échangés avec Marion qui m’avait avoué à demi-mot le lendemain soir qu’elle s’était masturbée toute seule dans son lit en pensant à mon histoire et qu’elle avait très envie de moi. J’étais sûr que même par écran interposé, elle avait dû rougir de honte en me l’écrivant. Son invitation à diner chez elle le samedi soir suivant avait clos nos échanges.
    
    Le samedi suivant je l’ai rejointe comme convenu vers 20H. Elle habitait un 3 pièces à Montrouge. C’était un appartement typique des constructions des années 90. Dans les quelques 70 m2 se répartissaient un séjour avec une baie vitrée donnant sur un petit balcon, une cuisine attenante en forme de couloir, deux chambres, une salle de bain avec baignoire, et des toilettes séparées, le tout distribué par une entrée qui se prolongeait en couloir vers la partie nuit. Ses deux enfants se partageaient la chambre du fond, la sienne était la plus proche de l’entrée.
    
    Elle nous avait préparés un diner de saison. Des paupiettes de veau accompagnées de pommes de terre. La table était mise. Elle avait sorti la belle vaisselle posée sur une jolie nappe, des verres à vin et une bouteille de Bourgogne. Une ambiance tamisée par quelques bougies allumées par ci et par là. Bref Elle avait mis les petits plats dans les grands. Elle s’était apprêtée comme ...
    ... si elle sortait : une jupe serrée gris foncé au-dessus des genoux, des collants ou des bas je ne savais pas, un chemisier blanc au travers duquel on devinait un soutien-gorge noir en dentelle. Elle était joliment maquillée. Moi de mon côté j’avais un peu honte. J’étais venu en basic d’un week-end normal d’hiver : un jean bleu, un pull à col roulé blanc et des baskets blanches.
    
    Pendant le diner elle parlait pour deux et je buvais ses paroles comme je buvais son Bourgogne qu’elle avait acheté au Nicolas d’en bas. Il n’était pas mauvais d’ailleurs son vin. On a parlé de beaucoup de choses, on s’est raconté notre enfance, nos enfants, notre mariage et aussi ce qui avait merdé. Elle m’a aussi dit qu’il avait été très contente de rencontrer Simon, qu’elle avait passé un bon moment et qu’elle le trouvait très bien. On s’est aussi fait des promesses. Promesse de ne jamais rien se cacher, promesse d’être honnête l’un envers l’autre, promesse de laisser l’autre libre de ses choix et de ses envies, promesse de toujours se protéger si on va voir ailleurs. On avait d’ailleurs fait quelques jours auparavant des tests pour ne plus avoir à mettre de capotes. Et Simon avait fait la même chose.
    
    Marion a été honnête avec moi, ce n’était pas forcément facile d’accepter que notre relation ne soit pas exclusive. Ou en tout cas c’était nouveau pour elle et bien évidemment un temps d’adaptation était nécessaire. Je la remerciais mille fois de sa compréhension et de sa confiance. On s’était pris ...
«1234»