1. Épître à une jeune femme soumise (4)


    Datte: 25/12/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: chloe23, Source: Xstory

    ... demande que ça, Maîtresse, je suis ta petite chienne soumise.
    
    — Alors, demande-le-moi, à haute voix.
    
    — Je t’en supplie, ma Maîtresse, fais-moi jouir. Mon corps t’appartient.
    
    Je me redresse, et je m’allonge à demi, face à toi, appuyée sur mes coudes. Mes seins sont tendus vers le plafond, mes tétons pointent autant que les tiens. La fourche de mes cuisses vient s’emboîter dans la tienne, en ciseaux, et je me rapproche.
    
    A ton tour, tu soulèves un peu ton buste, pour contempler nos pubis qui se rejoignent. Ça y est. Nous sommes sexe contre sexe. Nos mouilles se mêlent.
    
    Alors, je commence à frotter ma chatte contre la tienne. Nos grandes lèvres s’écrasent les unes contre les autres, s’ouvrent, et je fixe ton regard, pour y lire tes réactions muettes. Enfin, muettes... pas tant que ça, car tu ne cherches plus à retenir tes gémissements.
    
    Je tends mon bras, et ma main se pose sur mon mont de Vénus. Du bout des doigts, je dégage ton clito. Sans la moindre difficulté, tant il darde déjà.
    
    — Fais comme moi, te dis-je.
    
    Tu imites mon mouvement, et je te sens toucher mon petit bouton, que toute cette débauche de sexe a rendu hypersensible. Tu es très douée. Tu fais exactement ce que je t’attends de toi, sans qu’il soit nécessaire que je te guide. Tes doigts lubrifiés par notre cyprine caressent mon clito, l’étirent. Tu ...
    ... le tournes et le pinces, entre ton pouce, ton index et ton majeur, jusqu’à ce que mon plaisir égale ma douleur.
    
    Tu sens le plaisir monter, comme moi, un plaisir plein de douceur et de tendresse, différent de celui que nous avons éprouvé tout à l’heure, mais qui arrive à point pour conclure cette soirée de jouissance folle.
    
    Nous venons toutes les deux, en même temps, dans un grand cri. Nos deux corps, tétanisés, sont secoués par les spasmes d’orgasmes voluptueux qui se succèdent, et que nous ne contrôlons plus. Des jets de mouille giclent de nos deux fentes unies, trempant les draps.
    
    Et le plaisir reflue enfin, nous laissant exténuées, hors d’haleine, à la limite de l’évanouissement. La sueur ruisselle sur nos corps nus, et plaque nos chevelures. Nous sommes rassasiées, comblées, et la fatigue nous submerge.
    
    Avant de sombrer dans le sommeil, enlacées, tu me murmures à l’oreille :
    
    — Jamais personne ne m’avait fait jouir comme ça, avant toi, Maîtresse. C’était si bon. D’abord d’être soumise, même brutalement... Et puis là, juste toutes les deux...
    
    — Pour me remercier, tu vas te comporter comme une vraie salope soumise, vendredi soir en boîte, avec Jérôme et moi.
    
    — Oui Maîtresse. Je ferai tout ce que vous exigerez. Je t’obéirai...
    
    Nous n’avons pas le temps d’en dire plus, et nous nous endormons d’un seul coup. 
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