De Julien à Julie (15)
Datte: 28/04/2018,
Catégories:
Transexuels
Auteur: yphos, Source: Xstory
De Julien à Julie – 15
Avis aux lecteurs:
À titre d’expérimentation, dans cet épisode, je mets entre crochets [] le numéro du chapitre évoquant un personnage ou un évènement. Cela pour permettre une meilleure compréhension du contexte tout en évitant d’avoir à relire les quatorze chapitres précédents celui-ci, ce qui peut être rébarbatif.
Faites moi un retour sur cette initiative à travers vos commentaires (en positif ou négatif).
En vous en remerciant par avance-
Yphos
_________________________________________________________________________
Au réveil, ma sœur se blottit contre ma poitrine et je suis heureux de sa présence auprès de moi [14]. Toutefois, il me faut me préparer pour aller à la fac.
J’ai une journée chargée ! Outre les cours, je dois aller chez maman, et ce soir Carole [10] doit venir passer la soirée ici.
Lors du petit déjeuner que nous prenons ensemble, j’expose mon emploi du temps à ma sœur. Et évoque la visite de la prof qui s’est attachée à moi.
Elle me demande :
— Veux-tu que je vous laisse ? Mais … Je ne sais pas où aller !
— Non Mathilde ! Priorité à notre famille ! Je vais la prévenir, on verra ce qu’elle décide de faire.
— A propos de la famille comme tu le dis, j’ai repensé au comportement curieux que maman avait ces derniers jours. Elle semblait désolée à mon encontre, sans que je ne sache pourquoi ! Quant à Arnaud, il semblait me fuir. Je commence à comprendre maintenant !
— Ne t’inquiètes pas soeurette, ...
... je vais en savoir plus tout à l’heure. Ce que je te demande, c’est de ne pas les contacter. Ni l’un, ni l’autre ! Tu me le promets ?
— Promis ! Tu reviens à quelle heure ?
— Probablement vers seize heure ! Veux-tu que je te ramène quelque chose de la maison ? Des fringues ou autre chose ?
— Je … Je ne sais pas, pourrais-je t’emprunter quelques affaires, éventuellement?
— Ma garde robe t’est ouverte !
Il est vrai que dans le passé, c’est moi qui lui avais chipé des sous vêtements [1] en enfilant ses bas. Quel moment de honte j’avais pu éprouver quand elle m’avait surprise. Heureusement que, désormais, j’ai appris à assumer ma féminité!
J’ajoute :
— Fais comme chez toi ! Tu peux aussi m’avancer dans le ménage si tu veux !
Je suis heureuse de la quitter sur son sourire et du long baiser qui s’en suit.
Arrivée à proximité de la fac, je m’assieds sur un banc et appelle Carole au téléphone. Elle me répond brièvement :
— Attends, je suis en train de me garer ! Oh, mais je t’aperçois ! Comme tu es belle ma chérie !
— C’est gentil de me dire ça ! Reste dans ta voiture le temps que nous discutions. Il ne faut pas que l’on nous voie trop proches l’une de l’autre. Ah ! Ça y est ! Je te vois, mais restons discrètes !
Nous n’échangeons pas de signe, juste des regards furtifs, pouvant passer pour être dus au hasard..
J’enchaîne :
— On doit se voir ce soir, mais ma sœur est à la maison, je t’expliquerai …
— Je suis déçue ! Je voulais tant passer la ...