Nuit de velours
Datte: 21/01/2018,
Catégories:
f,
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
fantastiqu,
Auteur: KaleeSha, Source: Revebebe
... comblait visiblement celle qui se trouvait sur le lit. La voir ainsi troublait tellement la voyeuse qu’elle devait se mordre la lèvre inférieure pour ne pas gémir à l’unisson. Elle tremblait derrière le rideau, serrant ses cuisses l’une contre l’autre, dans un effort dérisoire pour lutter contre le désir qui la torturait maintenant. Oh, être sur ce lit et se sentir possédée ainsi…
Le long cri de jouissance la frustra encore davantage. Tout son corps n’aspirait qu’à ressentir la même chose et elle fit glisser une main dans le peignoir pour venir effleurer son intimité, trempée. Quelques caresses pourraient la soulager certainement. Déjà un de ses doigts glissait entre ses lèvres pour venir trouver son clitoris. Une nouvelle fois elle étouffa un soupir de plaisir, se cramponnant au rideau pour assurer son équilibre. Ce n’était pas le moment de faire du bruit surtout même si cela devait la contraindre à garder une part de son contrôle quand bien même la situation l’excitait bien plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer.
Alors qu’elle relevait les yeux pour tenter d’apercevoir de nouveau la femme, son cœur se mit à battre la chamade. Par-dessus l’épaule de la blonde qui reprenait son souffle, Katia distinguait enfin le visage de celui qui avait su si bien jouer avec elle. Ses cheveux mi-longs bouclaient sur ses épaules, mais ce qui marquait le plus était son regard noir terriblement intense qui à ce moment précis regardait droit sans sa ...
... direction. À tel point que Katia s’interrompit aussitôt, soudainement choquée à l’idée d’être vue. Un fin sourire étira les lèvres de l’homme et elle sentit ses joues devenir écarlates. Il la voyait malgré le rideau !
Aussitôt, incapable de réfléchir de manière cohérente, Katia tourna les talons pour parcourir le couloir plongé dans l’obscurité aussi vite que possible. Elle dévala l’escalier ensuite, manquant plusieurs fois de chuter, avant d’arriver enfin, hors d’haleine, au rez-de-chaussée. Alors qu’elle s’arrêtait à la porte d’entrée, le bon sens lui revint peu à peu. Elle pouvait difficilement sortir en robe de chambre et pieds nus. La gorge serrée par l’angoisse elle tendit l’oreille, persuadée de voir apparaître bientôt l’homme qu’elle avait aperçu. Mais aucun bruit ne se faisait entendre.
Après un moment qui lui sembla une éternité, elle revint lentement vers le salon. Le canapé était trop confortable, aussi s’installa-t-elle dans le fauteuil le plus proche de la cheminée. Le feu était presque éteint. Serrant ses genoux entre ses bras, Katia écoutait la maison, le cœur battant. Mais rien n’indiquait que quelqu’un était éveillé et allait surgir d’un instant à l’autre.
Alors que le temps passait, un fol espoir se fit jour peu à peu en elle. Sans doute n’avait-elle pas été vue finalement. Le rideau était assez épais pour la dissimuler efficacement. C’était très plausible.
Finalement rassérénée, Katia sombra enfin dans un sommeil profond.