1. Le Manoir McLaughan - Chapitre 2


    Datte: 24/12/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Ambel, Source: Hds

    ... maison. Le majordome ne m’adressa la parole que pour me signaler qu’Arthur travaillait dans son bureau ce matin jusqu’à midi, mais qu’il me réservait son après-midi. Je choisis donc de visiter la magnifique bibliothèque où des milliers de volumes attendaient qu’on vienne les choisir. Midi sonna alors que j’étais plongé dans un roman policier, que je remis à sa place précipitamment pour pouvoir enfin rencontrer mon mari.
    
    Celui-ci était déjà attablé quand j’arrivai dans la salle. Il me gratifia d’un sourire et me détailla des pieds à la tête, et conclut son examen par un « très jolie tenue, chérie ».
    
    Je lui souris à mon tour et m’assit de la manière la plus distinguée possible. Je savais qu’il aimait par-dessus tout les bonnes manières et je faisais de mon mieux pour répondre à ses attentes. Le repas fut parfait, comme d’habitude. Je me sentais un peu nerveuse, j’attendais avec impatience de pouvoir enlacer mon mari pour l’embrasser tendrement.
    
    Sous le coup de l’émotion, je décroisai les jambes au moment où Albert passait à côté de moi. Il trébucha alors sur l’une d’elle et renversa du café sur mon chemisier blanc, me brûlant au passage. Je me levai d’un bond, outrée, et terriblement en colère car non seulement j’avais mal, mais en plus le majordome avait gâché l’un de mes plus beaux hauts.
    
    « Qu’avez-vous encore fait ! N’avez-vous donc rien dans le crâne ? Je suis sûr que vous l’avez fait exprès !
    
    Pas du tout, j’ai trébuché contre la jambe de Madame, répondit ...
    ... Albert, toujours aussi flegmatique. Je suis désolé pour les brûlures, et…
    
    Pour mon chemisier aussi ? Vous savez combien ça coûte, vous savez combien je l’appréciais ? Maintenant il est bon à jeter, tout ça par votre faute…
    
    Ça suffit Alicia ! Tu sais aussi bien que moi qu’il n’a pas pu en faire exprès ! Et je t’avais prévenu de ne plus élever la voix sur Albert, mais comme d’habitude tu n’en as pas tenu compte ! Je pense cette fois qu’une punition s’impose !
    
    Mais…
    
    Pas de réponse possible ! Quant au chemisier, Albert va s’en occuper tout de suite, n’est-ce pas Albert ?
    
    Oui, Monsieur, bien sûr, Monsieur. S’il est lavé à temps, tout se passera bien…
    
    Tu vois, Alicia ? Alors, donne ton chemisier à Albert.
    
    Quoi, maintenant ?
    
    Evidemment ! Tu voudrais que la tâche ne puisse plus s’effacer ?
    
    Non bien sûr, mais… »
    
    Devant le regard furieux de mon mari, je m’exécutai à contre-coeur, et me retrouvai en soutien-gorge devant les deux hommes. Si Arthur ne semblait pas s’en émouvoir plus que cela, Albert avait les yeux rivés sur mes seins, j’en étais sûr. Mais que pouvais-je faire, désormais ?
    
    « Très bien. Albert, allez vous occuper du chemisier. Alicia, va donc te changer, nous nous retrouvons dans le hall dans vingt minutes. Je te montrerai les ateliers où tu pourras rester cet après-midi si tu le souhaites. La punition attendra ce soir. »
    
    Je vis volte-face et partis sans un mot, toujours en soutien-gorge. J’étais honteuse et furieuse, mais également un peu ...
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