Morale et Raison
Datte: 24/12/2020,
Catégories:
fh,
grosseins,
intermast,
nopéné,
prememois,
Auteur: Ryn, Source: Revebebe
... minimum (ne serait-ce qu’un minimum !) d’attention à elle, au-delà de son physique. Bon, elle avait mis « ses formes » dans la rubrique « ce que je préfère en moi », ce qui n’était pas de nature à attirer les princes charmants (ou se faisant passer comme tels)… C’est d’ailleurs sur ce critère que j’avais entamé un premier contact, alors même qu’elle n’avait pas de photos. Après quelques brefs échanges virtuels convenus, j’avais pris le « risque » d’accepter une première rencontre, au risque d’être déçu au premier coup d’œil. Si ces fameuses formes valaient le coup d’œil (en attendant mieux), et que le reste était au moins passable, ça pouvait m’intéresser.
Mais la première impression ne fut pas une déception. Je ne vous referai pas l’affront d’un nouveau descriptif physique, mais disons simplement qu’au premier coup d’œil son visage m’a plu, qu’au second j’ai remarqué sa poitrine volumineuse (ou l’inverse peut-être je ne sais plus !) et que le troisième nuançait pas mal les autres en remarquant l’excès de volume un peu partout ailleurs. Un début de conversation me fit prendre rapidement conscience que ce n’est pas là « la femme de ma vie », mais je n’insisterai pas là-dessus : vous le savez déjà. Pour le reste, l’échange, quoiqu’extrêmement banal, se déroula convenablement, et il fut convenu de se revoir prochainement.
Cette première rencontre fut brève, et pour des raisons qu’il est inutile de détailler, la seconde n’eut lieu que plusieurs semaines plus tard : elle ...
... confirmait les impressions de la première, avec néanmoins un jugement globalement plus négatif sur l’aspect physique. Peut-être parce que nous étions alors en hiver, et que son pull masquait partiellement ses atouts principaux (partiellement seulement), tandis que son « défaut » restait malgré tout apparent. J’apprenais du reste à mieux connaître la personne. Car non, Zohra n’est pas du tout une « salope », ni une fille facile : elle a en elle un côté un peu romantique, et partage le rêve commun à bien des filles de trouver « l’homme idéal », un personnage qu’elle cherche assez désespérément. Les sous-entendus de ses discours laissaient entendre que tous les hommes qu’elle avait attirés jusqu’à présent étaient tout à l’opposé de ce personnage fictif. D’un autre côté, je percevais aussi qu’au-delà du discours très convenu sur la question, il y avait un soupçon d’attitude racoleuse dans ses propos.
Pour quelle raison tenait-elle à me raconter cette anecdote d’une de ces amies, soi-disant lesbienne, qui avait « maté ses seins sans aucune retenue » ? Je n’avais d’ailleurs pas pu m’empêcher de lui rétorquer :
— Autant que moi en ce moment ?
Je récoltai un sourire à la fois gêné et satisfait… En fait, dès cette seconde rencontre, j’eus la certitude que je lui plaisais, et qu’elle désirait aller plus loin avec moi. Le problème étant que nous n’avions pas la même définition du « plus loin : elle était sans doute heureuse qu’enfin un « mec bien » s’intéresse à elle, pour autre ...