1. Fille du Ciel I


    Datte: 21/12/2020, Catégories: fh, asie, extracon, inconnu, bain, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Auteur: Tylodine, Source: Revebebe

    ... cheveux noirs, légèrement ondulés, lui arrivaient aux épaules.
    
    C’est lorsque que je la regardai en face que je ressentis une soudaine poussée d’intérêt : chose assez rare, vu son origine, elle avait les yeux d’un violet profond, je dirais, améthyste foncé ! Plus encore que leur couleur, l’intensité de son regard me troubla, et j’eus soudain la sensation que cette demande d’aide œnologique n’était qu’un prétexte.
    
    Le mari, lui, ne semblait pas vraiment à la recherche d’une assistance ; le nez dans les bouteilles, il marmonnait d’un air bougon, consultant sans arrêt un livre et la calculette qui semblait minuscule entre ses grosses mains. Il faut dire que le bonhomme plus petit que son épouse, était pratiquement aussi large que haut, et de surcroît affublé d’une tête à faire peur.
    
    Bénissant la réputation (généralement usurpée) de grands connaisseurs en vins, dont les étrangers gratifient parfois les français, j’entrepris de transmettre à notre japonaise mes quelques modestes connaissances en la matière. Je dois dire qu’elle écoutait avec attention, et, réalisant que je semblais m’adresser également à son poussah d’époux, elle me fit comprendre sans ambages que celui-ci ne comprenait pas un mot de la langue de Molière.
    
    Au bout de dix minutes, nous étions toujours dans le bordeaux… ayant toutefois franchi la limite floue qui sépare le Graves du Médoc, lorsque le cerbère de mon interlocutrice, lui fit comprendre par quelques phrases gutturales, qu’il commençait à ...
    ... trouver le temps long.
    
    Elle m’expliqua que son époux, Ichiro, représentant d’une firme d’appareillage médical, devait se rendre dans les locaux d’une entreprise cliente, au parc Euromédecine, à quelques kilomètres, pour un repas d’affaires.
    
    — Je suis confuse, me dit-elle, mais mon mari s’impatiente, nous allons devoir nous quitter, sans terminer ce tour d’horizon si agréable, veuillez nous en excuser.
    
    Pris d’une soudaine inspiration, je lui demandai si elle devait accompagner son mari pour ces discussions commerciales.
    
    — Euh, non, me répondit-elle, bien sûr que non, mais… pourquoi cette question ?
    
    Je crus bien deviner à l’ébauche de sourire qui se dessinait sur ses lèvres, qu’elle avait tout de même une petite idée sur mes intentions. Mais, le regard porcin d’Ichiro fixé sur nous, ne laissait guère place aux grands discours…
    
    — Je pense consacrer la journée à la visite de la ville et rejoindre mon hôtel pour y attendre mon mari.
    
    Décidant de me jeter à l’eau sans plus attendre (ça sert d’être plongeur !), tout en esquissant ce que j’imaginais être un salut à la japonaise, je lui dis d’un air sérieux que je serais ravi de lui faire découvrir quelques-uns des sites de la région, si elle ne craignait pas de passer la journée en compagnie d’un inconnu.
    
    Re-courbettes de Monsieur et de madame ; celle-ci, sans se départir de son calme, l’œil brillant, me répondit calmement :
    
    — Je dois laisser mon mari à l’hôtel Mercure, je serais ravie de profiter de votre ...
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