La punition
Datte: 20/12/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: QuentinAuService, Source: Hds
J'ai reçu plusieurs messages de lecteurs qui trouvaient, à travers mes récits, que Monsieur était trop laxiste avec moi. Je ne pense pas qu'il soit laxiste, mais plutôt juste, et je lui en suis extrêmement reconnaissant, car je pense que dans une relation aussi formelle où la domination est omni-présente, il est impératif de jongler entre des temps forts ainsi que des moments où le Maître est plus "doux", sans tomber dans le laxisme. Il faut, je pense, ménager son soumis afin qu'il envisage sa servitude, non comme un fardeau, mais comme un plaisir. La tyrannie n'est, à mes yeux, pas viable sur le long terme puisque, malgré son désir absolu de servir, l'esprit du soumis finit par inévitablement par craquer d'avoir trop tiré sur la corde. Lorsque l'on est esclave à plein temps, on ne peut bien entendu pas endurer à plein temps les mêmes choses que ce que l'on endurerait sur une séance de quelques heures. Cela n'empêche en rien de malmener l'esclave lorsque l'envie prend le Maître, il reste sa propriété. "Qui veut aller loin ménage sa monture."
J'ai néanmoins entendu vos critiques. Vox populi, vox dei, et si c'est la sévérité de Monsieur à mon égard que vous voulez lire, je vais vous faire le récit d'une punition qu'il m'a infligée et que je ne suis pas prêt d'oublier.
Pour faire bref, j'avais fauté et je méritais une punition exemplaire. Il me semble utile de préciser qu'au moment des faits, il y avait bien deux semaines, peut-être plus, que Monsieur n'avait pas ...
... ouvert ma cage de chasteté pour autre chose que pour me laver. Je me trouvais donc dans cet état très étrange de frustration mêlée d'excitation sexuelle permanentes. Dans ces périodes, mon esprit est particulièrement malléable et l'on peut me faire faire à peu près n'importe quoi s'il on agite sous mon nez la précieuse carotte que constitue une queue de mâle. Ces moments sont extrêmement précieux pour notre relation, car la frontière entre le jeu sexuel poussé très loin et le véritable esclavagisme psychologique se fait particulièrement floue. C'est également là que je me sens le plus moi-même et à ma place.
"En position, au milieu du salon."
La voix de Monsieur a résonné comme un coup de fouet. Docile, penaud, j'ai obéi et me suis mis à genoux sur le tapis du salon, les fesses en arrière, le torse bombé et les bras croisés dans le dos.Il est parti vers sa chambre sans ajouter un mot de plus.
Il y est resté un quart d'heure. Quinze longues minutes à attendre, sans savoir ce qu'il faisait ni ce qui m'attendait. Inutile de vous dire à quel point le temps passe lentement, dans ces situations où l'on n'a guère de distraction si ce n'est de réfléchir à la situation.
Lorsqu'enfin Monsieur est revenu, je m'attendais à le voir arriver, cravache à la main, prêt à me donner une correction. Pourtant ce n'est pas une cravache qu'il avait à la main, mais une feuille de papier que j'ai reconnue immédiatement et qui a fait battre la chamade à mon coeur, pourtant bien accroché : il ...