1. La belle saison 8/8


    Datte: 18/12/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Poesexe, Source: Hds

    ... coiffure un peu dérangée, rien ne semble s’être passé
    
    « C ‘était un peu hatif, mais drôlement bon » me dit elle. »Je vais aller ranger mon violoncelle. »
    
    Je sors derrière elle et nous croisons Flora et Nathalie. Flora me jette un sourire moqueur
    
    « ça va chef ? pas trop crevé ? »
    
    Je suis sur que ces petites coquines nous ont un peu espionné
    
    15 jours plus tard, je suis en train de boucler mes valises. Je n’en ai pas parlé à Jackie, mais j’ai eu une offre pour un poste intéressant. J’ai dû négocier avec la direction de la station pour me libérer plus tôt. Ils n’ont pas été trop intransigeants car la station se vide peu à peu. Encore un mois et tous les clients seront partis. Nathalie est déjà repartie chez elle. Notre collègue Barman a été viré quelques jours après le 15 août. Il y avait trop de coulage dans les stocks d’alcool. J’ai repris son poste en plus du mien en attendant la fin de saison.
    
    Chris s’est installé chez Marie-Pierre en attendant des jours meilleurs : sa femme du genre jalouse, les a aperçus un soir dans un restaurant à Argelès. Le plus étonnant c’est qu’elle semble m’en vouloir, alors que je ne lui ai jamais servi d’alibi.
    
    Cet après-midi,à la terrasse de notre QG, j’ai appris la nouvelle à Chris.
    
    « On a quand même vécu une saison exceptionnelle. » conclut il après avoir évoqué nos fortunes féminines. « Tu as dit quoi à Jackie ? »
    
    « Rien pour l’instant, je ne sais pas quoi faire. Je l’aime bien, mais je ne ferais pas ma vie avec ...
    ... elle. De toute façon ça se serait arrêté un jour. C’est ce que je vais lui dire, je crois. »
    
    « Elle va souffrir, tu sais. De toutes les nanas qu’on a connues ici, c’est la plus fragile à cause de son passé. »
    
    « Tu ferais quoi alors ? »
    
    « Je l’ignore. J’étais déjà sur le cul quand j’ai appris qu’elle couchait avec toi. Je m’attendais à tout sauf ça. Elle a l’air délurée comme ça, mais elle vivait comme une nonne avant toi. »
    
    « ça ne m’aide pas beaucoup. »
    
    « Elle va souffrir de toute façon. Alors, ne dis rien. »
    
    « Et ? »
    
    « Je la connais depuis longtemps. J’essaierais de la consoler. »
    
    C’est décidé, demain matin je pars. Mes affaires son en ordre, et mes bagages dans le coffre de ma Chrysler. Je passe une soirée sans histoire au restaurant. Jackie n’est pas libre ce soir. Elle a son fils.
    
    Le lendemain matin j’ai déposé ma clé et je suis sur le point de monter en voiture quand je vois Joelle débarquer, trainant une lourde valise, vétue d’une courte jupe noire évasée dont le bas révèle au travers de la dentelle, la dernière partie encore couverte de ses cuisses halées. Un débardeur jaune très échancré dévoile ses seins, libres de tout soutif, plus qu’il ne les cache. Ses nus-pieds, à semelle de corde aux talons démesurés ne facilitent, certes pas , sa progression, bagage à la main, mais ils contribuent à affiner encore le galbe parfait de ses jambes.
    
    « A la réception, ils m’ont dit que tu partais. Tu peux me déposer à la gare ? »
    
    « Bien sûr. Mais je ne ...
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