1. De l'éjaculation


    Datte: 18/12/2020, Catégories: fh, jeunes, inconnu, intermast, Oral pénétratio, uro, Humour Auteur: Giusepe, Source: Revebebe

    — En fait, ce que j’aimerais savoir, c’est combien de temps il faut pour… jusqu’à quand on est…
    
    Celui qui venait de parler ainsi, interrompant sa phrase, c’était Olivier. La raison pour laquelle il venait de s’interrompre, c’était Géraldine. Mais il faut dire qu’au moment précis où Géraldine se pointa (provoquant l’embarras d’Olivier), je ne savais pas qu’elle s’appelait Géraldine, je ne savais pas que j’allais apprendre très vite comment elle s’appelait, ni ce qui allait se passer ensuite, ce qui est une évidence, bien sûr, mais bon, quand même, quand on y pense… Quand on pense que maintenant, Géraldine est là, derrière mon dos, à se demander ce que je peux bien être en train d’écrire (non, non, ma chérie, défense de lire !), et alors qu’à l’époque, je veux dire « au moment précis où elle se pointa », elle n’était pour moi qu’une parfaite inconnue, semblable en cela à mille autres inconnues…
    
    Donc, au moment précis où Olivier, troublé par l’arrivée d’une jeune fille, qui n’était autre que Géraldine, resta quelques instants bouche ouverte, se demandant comment diable il allait bien pourvoir terminer sa phrase, nous étions, lui et moi, en train de deviser gaiement devant un café à la table d’une cafétéria de fac, car à l’époque étudiants nous étions. Nous parlions d’un sujet ô combien fascinant, et qui touchait Olivier d’une brûlante actualité ; sujet quelque peu intime, en tout cas suffisamment pour provoquer chez lui un certain flottement devant l’apparition d’une ...
    ... tierce personne, inconnue de surcroît, de sexe féminin par-dessus le marché, et charmante pour arranger le tout.
    
    Mais stop, je me rends compte que mon histoire commence de façon bien alambiquée ; voyez-vous, c’est que je tenais absolument à la faire démarrer « au moment précis où Géraldine se pointa », car c’est effectivement là que tout a commencé. Cela dit, pour en finir avec ces phrases interminables nécessitant virgules, renvois et compagnie, je crois préférable de revenir un peu en arrière.
    
    *****
    
    Olivier tirait quelque peu la tronche quand je le croisai ce matin-là dans les couloirs de la fac, ce qui m’amena, moi, son fidèle ami et confident, à m’enquérir de sa soirée de la veille, que je devinai en rapport avec son air marri.
    
    — Alors ?
    
    C’est ce qu’il y a de bien avec les amis : pas besoin de tourner autour du pot pour savoir de quoi on parle. Et de quoi on parlait ? De sa soirée avec Hélène, sa copine du moment, bien entendu.
    
    — Eh ben, pas terrible…
    — On va aller se prendre un café, et tu vas me raconter ça.
    
    Quelques instants plus tard, Olivier retrouvait un peu de sa bonne humeur coutumière pour me raconter son fiasco de la veille.
    
    — Tout avait bien commencé : elle était tendre et câline. Déjà dans la rue, en se rendant chez moi, elle s’amusait à me pincer les fesses, elle plaisantait, elle me disait dans l’oreille « j’ai envie », enfin tu vois le genre…
    — Je vois, je vois.
    — Bref, arrivé chez moi, on file direct dans la chambre. Bon, je te passe ...
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