1. Bienvenue en Hollande


    Datte: 16/12/2020, Catégories: fh, fhh, Collègues / Travail Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, Auteur: André 59, Source: Revebebe

    Quand vous vous baladez dans les rues d’Amsterdam, une réflexion vous vient immédiatement à l’esprit : en France, on se demande souvent ce qui est autorisé ; aux Pays-Bas, on se demande plutôt ce qui est interdit. Ce pays est réputé pour sa tolérance mais à mes yeux il baignait à l’époque en pleine permissivité. Qu’est-ce qui avait bien pu m’amener, moi, parfait exemple de « vieille France », dans ce drôle de pays, en ce début des années 90 ? La réponse était simple et d’une désolante banalité : une femme. Mais elle en valait la peine. Voici notre histoire.
    
    J’étais frais émoulu de la fac de droit et je débutais plein d’entrain ma vie professionnelle dans un établissement bancaire du Nord de La France. Je n’avais pas l’intention d’y rester longtemps. Beaucoup pensaient comme moi. L’avantage de cette situation était que les jeunes étaient nombreux en raison des mutations. J’avais ainsi sympathisé avec un autre cadre débutant, François, qui venait comme moi d’Aquitaine.
    
    J’avais remarqué également une juriste, une jolie blonde, Cathy, originaire de Pau, toujours impeccablement mise, avec une jupe au-dessus du genou qui soulignait des jambes fines et musclées. Pas plus de 25 ans, comme nous. Elle aussi me remarqua. Pourquoi ? Ce sera toujours un mystère, peut-être mes cravates, j’étais le seul à en porter dans l’équipe. Ou mon accent du Sud-Ouest que je n’essayais nullement de masquer. Ou mon aspect barbu un peu rondouillard, rassurant et placide. Le fait est que nous avons ...
    ... noué le contact près de cet instrument indispensable à la convivialité en entreprise qu’est la machine à café.
    
    Malheureusement, François aussi la remarqua, et il se colla à notre binôme. Il était marrant, dynamique, sportif, il faut bien reconnaitre qu’avec lui on ne s’ennuyait pas. On était une sorte de remake de « Jules et Jim ». Les collègues, eux, nous appelaient les « trois mousquetaires » en raison de nos origines méridionales.
    
    Collant donc, mais franc, François ne me cacha pas qu’il entendait bien coucher avec Cathy. Entre nous, c’était que « le meilleur gagne ». Et il avait des atouts par rapport à votre serviteur. Pourtant dans cette subtile compétition, je partais peut-être avec une longueur d’avance. François ne le savait pas mais il m’était arrivé à plusieurs reprises, à l’occasion de réunions ou de stages, aussi innombrables que chronophages, d’amener Cathy dans les meilleurs restaurants de la région.
    
    J’adorais voir l’air admiratif et envieux des hommes quand elle passait, moulée dans une petite robe noire, les bras nus, son long cou orné d’un fin collier en or. Cheveux rehaussés en chignon et talons aiguilles, classique, indémodable, ravissante. Un joli petit couple de jeunes cadres. Qu’auraient-ils dit s’ils avaient su qu’à l’issue de ces charmantes soirées, elle me gratifiait d’un sourire, d’un doux baiser sur la joue… et me fermait la porte au nez ? Peut-être, et même sans doute, aurait-elle souhaité que je prenne l’initiative mais je rêvais que ce ...
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