1. La voix de l'amour


    Datte: 27/04/2018, Catégories: f, h, fh, extracon, Collègues / Travail Masturbation Oral Auteur: Balou, Source: Revebebe

    ... sa flamme à sa bien-aimée. « Comment le prendrait-elle ? Elle se moquerait de moi, j’en suis sûr ». « Je vais l’inviter à déjeuner » se promit-il.
    
    Victoria vit Balou venir vers elle. Habillé d’un superbe costume anthracite d’un célèbre couturier allemand, il s’approcha fébrilement du comptoir. Il n’y avait personne alentour. Victoria planta son regard dans le sien lorsqu’il annonça :
    
    — Puis-je t’inviter à déjeuner ce midi ?
    
    Il rougissait légèrement.
    
    — Oh, c’est sympa, oui cela me ferait plaisir, gloussa Victoria.
    
    Balou était captivé par ses yeux, quasiment hypnotisé. Il ne disait rien, là devant elle.
    
    — Allô, ici la Terre qui parle à la Lune, vous me recevez ?
    — Hein, quoi ? Bafouilla Balou.
    — Rien, gros bêta, on se retrouve à 12 h 30, ok ?
    — Oui, oui, j’en suis ravi. Merci, Vic, d’accepter mon invitation.
    — Confidence pour confidence, je suis très heureuse moi aussi, minauda-t-elle en lui lançant une œillade appuyée.
    
    Le repas s’était déroulé de la meilleure manière qui soit. Victoria portait un tailleur bleu foncé, un chemisier blanc, ses escarpins claquaient sur le bitume. Ils revenaient du restaurant en marchant et bavardaient avec entrain. Balou avait perdu sa timidité, car Victoria l’avait vite mis à l’aise. Assis en face l’un de l’autre, ils s’étaient regardés, observés. Ils avaient chuchoté, pour ensuite pouffer de rire comme deux chenapans. Plusieurs fois leurs doigts s’étaient effleurés, de délicieux frissons parcouraient alors leur corps, ...
    ... comme de douces décharges électriques.
    
    Balou parla beaucoup de lui, de son job, de sa vie. Vic apprit que son soupirant laissait derrière lui un gros chagrin d’amour, il s’était fait plaquer après cinq ans de vie commune, ce qui expliquait son manque d’assurance et sa timidité envers les femmes. Cela faisait maintenant deux ans qu’il était seul. Victoria, elle, raconta sa vie, quelques anecdotes. Elle lui parla de ses deux filles qu’elle adorait, de son mari accaparé par son entreprise.
    
    — Tes filles doivent être aussi belles que toi, j’imagine, glissa Balou.
    — Que tu es mignon, c’est gentil de ta part. Mais, tu sais, tu n’es pas mal non plus.
    — Euh, euh, tu trouves ?
    — Mais oui, si tu savais le nombre de filles qui me parlent de toi au standard. Elles te trouvent craquant. Et je peux te dire que même certaines femmes mariées se laisseraient bien tenter par une aventure avec toi.
    — Eh bien, dis donc, tu en sais des choses…
    — Mon poste me permet de connaître tout cela, mon cher, tu devrais t’en souvenir.
    — Oh oui, je m’en rends très bien compte, tu sais.
    — Allons, allons, ne prends pas cet air de chien battu. Je n’aime pas les mecs qui se laissent aller, renchérit Victoria en lui adressant un sourire ravageur.
    
    Elle le regarda bien droit dans les yeux, puis continua :
    
    — T’es vraiment un garçon charmant, merci encore pour ton invitation.
    
    Balou se remémorait ce dialogue en marchant aux côtés de Victoria. Elle était plus petite que lui, il la dépassait de plus ...
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