Suis-je candauliste ?
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
fhh,
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fsoumise,
jalousie,
noculotte,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
Auteur: Annie-Aime, Source: Revebebe
... est drôlement rouillée ta nana. De mon temps, elle prenait son pied en moins de trois minutes, montre en main, ajoute-t-il encore, douchant mes espoirs de podium.
Annie relâche, bras ballants, fourche ouverte, offrant à son public un minou que j’imagine écarlate et béant. Les veinards ! Je voudrais être avec eux. Avec eux, je me repaîtrais de concupiscence contagieuse autant que d’images salaces.
— Merde, j’ai taché ma robe, râle Annie, me ramenant sur terre du même coup.
Elle a basculé sa chaise et éponge l’abondante sécrétion à l’aide de sa serviette de table.
— Va donc aux toilettes ! suggère Damien.
Sitôt dit, sitôt fait, elle rafle au passage nos propres serviettes. Il semble que je sois le seul à m’alarmer : ne peut-on craindre que les gugusses se méprennent et croient à une invite ?
— Tu lis trop d’histoires cochonnes. T’en as beaucoup surpris des couples en train de baiser dans les toilettes ?
— Non, jamais, dois-je reconnaître, ajoutant cependant : mais ça veut rien dire.
Quand je fais mine de rejoindre Annie, Damien me retient.
— Reste là, gringalet, j’y vais. Je te rappelle que ce soir, elle est ma chienne, pas la tienne.
L’attente est assez longue, Je suppose que ma conversation avec Jean-Yves ne vous intéresse pas. Je comprends. De toute façon, on ne se dit pas grand-chose.
Si c’est calme chez nous, en revanche ça bouge en face. Je lorgne, histoire de vérifier. Aurais-je tort ? Damien aurait-il raison ? Ces histoires dans les ...
... toilettes ne seraient-elles que des légendes ? En tous cas mes craintes n’étaient pas fondées. Les six bonhommes s’apprêtent à quitter les lieux, nous adressant un signe ironique au passage.
— Ils se fichent de nous, enrage Jean-Yves, en leur adressant un doigt d’honneur en retour.
Maintenant, la séance de nettoyage m’apparaît vraiment très longue. Comme moi, Jean-Yves s’impatiente aussi. Damien remonte le premier.
— P’tain, c’est vraiment une chaude ta nana, exhale-t-il avec un air satisfait.
Je m’y attendais, n’empêche que ça fait drôle. Une question primordiale entre toutes, me brûle les lèvres mais je la retiens malgré tout, par pudeur : Annie était-elle vraiment demandeuse comme il le laisse entendre ? Du feu coule dans mes veines. Je ne suis pas le seul à l’avoir saumâtre.
— T’avais dit qu’on devait attendre, qu’on ferait ça ensemble, s’indigne le Noir.
— Te bile pas, c’était qu’un petit acompte.
Annie rapplique sur ces entrefaites, elle se poste dans mon dos, ses mains sur mes épaules.
— Alors, je suis cocu ? demandé-je d’un ton que je veux indifférent.
— Ben oui, ça y est ! Maintenant t’es cocu, confirme-t-elle gaiement, imaginant sans doute me faire plaisir.
Je sens sa joue contre la mienne et peu après ses lèvres sur les miennes. Son sein est écrasé sur mon épaule. Je n’esquive pas son baiser et lui rends même, espérant du même coup, dissiper les aigreurs de mon nouveau statut. En fait, mon infortune n’est pas si pénible. On s’en fait un monde et ...