Éclipse solaire...
Datte: 15/12/2020,
Catégories:
fh,
inconnu,
handicap,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Zoe G., Source: Revebebe
... sensible.
Mark s’enfonce dans ma chaleur moite. Nous hurlons ensemble de nous retrouver enfin, il n’est pas loin de la jouissance. Il vient, il monte ! Je le sens grossir en moi, comme un geyser qui ne demande qu’à cracher sa semence. Il m’attrape les hanches et je ne maîtrise plus rien. Il a pris le dessus. Il roule sur moi, me soulève les jambes au-dessus de ses épaules, en me tirant à lui. Je sens s’enfoncer son sexe énorme, en me cambrant pour mieux qu’il m’envahisse. Il m’excite ! De mon majeur je me caresse encore. Il devient fou et accélère la cadence. Je crie. Je l’appelle, lui intimant que j’allais exploser.
— Je vais jouir, si tu n’arrêtes pas !
— Viens mon amour, viens Zoé ! Je veux te sentir me serrer de plaisir, je veux t’entendre comme au téléphone !
Dans un hurlement réciproque nous éclatons ensemble.
— Zoé ! Je jouis ! me crie-t-il.
Il pousse un cri de bête en se laissant aller contre mon corps plein de sueur. Nos odeurs, nos baisers, nos cris se mélangent. La chambre si sombre à notre arrivée a l’air d’être éclairée !
Nous restons là, l’un dans l’autre, à bout de force. Il me serre fort contre lui, me respire, me dévisage de tout son corps lourd et fourbu, pour ne faire qu’un, encore un moment. Arrêter le temps, la vie, nos vies…
*********
Comme convenu entre nous, je dois partir la première.
Je me colle une dernière fois contre le corps de cet homme inconnu en lui chuchotant :
— Merci l’homme invisible pour ce moment ...
... magique…
— De rien, Miss, et merci à toi ; j’espère que tu as appris quelque chose de cet instant… rentre bien et à un de ces jours.
Après une douche très chaude, je me rhabille en cherchant mes vêtements à tâtons. Une boule dans la gorge, dans le vide obscur de cette chambre, mon regard cherche encore une fois cet amant que je ne verrai jamais.
Après un « Salut, Mark…» un peu chevrotant, je me dirige vers l’escalier que je descends doucement, étape par étape, comme font les enfants qui apprennent à marcher.
— C’est pas possible ! Je ne vais pas partir comme ça sans savoir, sans le voir !
Je remonte. 208… Je colle l’oreille sur la porte. J’entends la douche couler.
— Non… il faut garder le mystère… il a raison.
Je redescends, moyennement convaincue, dans le hall d’entrée où le concierge goguenard me regarde partir par-dessus ses lunettes, l’air désabusé. Au moment où j’allais franchir la porte, il m’interpelle :
— Chambre 208 ?
— Heu… Oui.
— Attendez ma p’tite Dame, j’ai un message pour vous !
— Pour moi ? Vous êtes sûr ?
Il me tend une enveloppe sur laquelle mon prénom est écrit.
— Oui, oui, le Monsieur m’a dit de vous remettre cette lettre quand vous partirez ; il me l’a dictée pour l’écrire à l’ordinateur ; il a une vilaine écriture, qu’il a dit ! dit-il en souriant.
— Merci.
Décidément il a pensé à tout.
Je sors. Scotchée sur le trottoir, je décachette la missive avec impatience et lis :
Je souris.
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La douceur du soir, sur ...