Ce que le progrès rend possible - Histoires de Sexe

Ce que le progrès rend possible

... analyser.

Ma femme et moi sommes silencieux dans laVertVoit qui nous ramène à la maison.

Je suis encore, par la pensée, dans cette chambre. Cette chambre où après la découverte de ce couple étonnant, ViolaFleur a réussi à se faire prendre par les deux hommes ; enfin, un homme et un shemale. Et je reconnais que j’ai négligé ma tâche d’examinateur car moi, au même moment, je baisais Rose. J’en avais envie, et elle aussi. J’imagine que dès demain nous allons faire semblant de ne pas nous souvenir afin de reprendre le travail plus sereinement.

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Pendant plusieurs jours, Fleur et moi avons travaillé comme des fous pour comprendre. Nos "Quant" refusaient de corroborer ce que nous avions constaté. C’est comme si nous avions rêvé ! Pourtant:

— Professeur, j’ai trouvé !
— C’est vrai ?
— Oui. Jusqu’à maintenant, on n’avait pas associé faible dose et faible implantation. En réalité, les deux sont nécessaires pour que l’alcool devienne le déclencheur.
— Magnifique !
— Je ne voudrais pas paraître la porteuse de mauvaises nouvelles, mais…
— Mais vous avez dit que tout était clair.
— Oui, mais un facteur humain est intervenu, et cela va vous étonner. Regardez. Étudiez mes simulations ; faites-vous une opinion.

La découverte, et surtout les précautions que Fleur prend m’étonnent. Pourtant, très vite je comprends pourquoi elle était si prudente…

Le soir, à la maison, j’explique à ma femme que nous avons résolu l’énigme et que maintenant ...

... tout est clair.

— Comment as-tu pu faire cela ? je lui demande.
— Mais faire quoi ?
— Ne joue pas à la plus fine.
— Je te jure que je ne comprends pas.
— Tu ne comprends pas ? Alors écoute-moi bien. Fleur a découvert que le faible dosage en formule et le choix d’une faible implantation rendait possible un effet inattendu de l’alcool.
— Ah…
— Oui. Cela signifie que l’alcool effaçait la personnalité implantée et permettait à l’hôte de reprendre les rênes.
— Et alors ?
— Cela signifie qu’à chaque fois, Fleur s’est effacée de ton esprit et que toi tu es redevenue pleinement consciente.
— Ah…
— Viola, ne te moque pas de moi ! Tu peux te moquer de l’homme, mais pas du chercheur.
— Je ne me moque pas.
— Alors tu reconnais que tu étais pleinement consciente ?
— Oui.
— Tu comprends ce que cela signifie ?
— Oui, mon chéri. Mais, et toi ?
— Je comprends que les deux fois tu t’es livrée à une véritable orgie de sexe sous mes yeux.
— C’est vrai.
— Mais je ne comprends pas. Pourquoi ?
— Au début, j’étais de bonne foi. Et puis l’alcool m’a réveillée et j’ai découvert où nous étions. Alors j’ai eu une idée.
— Mais quelle idée, et pourquoi ?
— Pourquoi ? Pourquoi ? Mais parce que je m’ennuyais. Parce que tu me négligeais. Je ne comptais plus. Ton travail était tout pour toi. On faisait l’amour si peu souvent alors que tu m’avais habituée à plus de fantaisie et de plaisir.
— Je suis désolé.
— Mais ce n’est pas fini. J’ai regardé dans tes dossiers, et j’ai découvert une ...