1. Lourdes et les tapas


    Datte: 12/12/2020, Catégories: fh, jeunes, copains, amour, Masturbation portrait, amiamour, Auteur: Mickael G., Source: Revebebe

    ... infirmière. Elle adorait son métier mais ses vraies passions étaient l’Histoire et la littérature. Une affaire de famille avec un père spécialiste de l’Espagne médiévale qui lui avait très tôt transmis son amour du Moyen-âge et une mère écrivain, auteur de plusieurs livres sur l’évolution de la société espagnole.
    
    Enfant, elle ne rêvait que de château forts, de tournois, de preux chevaliers et, une fois son diplôme d’infirmière en poche, elle s’était lancée avec délectation dans des études d’Histoire à la faculté de Madrid.
    
    Mais cela ne suffisait pas à ce trublion boulimique de connaissances et elle était ensuite venue compléter sa formation à Paris. La nuit, elle travaillait dans un service d’urgence, le matin elle dormait et l’après-midi, elle suivait des cours de littérature française à l’université.
    
    La première fois que je l’avais vu, elle m’avait sauté au cou, comme si on se connaissait depuis une éternité :
    
    — Ah Miguel ! Yo souis très contente que tou sois là, c’est mieux les vacances avec oun garçone.
    
    Lourdes était à peine moins bavarde qu’Elodie et tout aussi exubérante. D’ailleurs, il suffisait de la regarder pour comprendre. Sa tenue favorite, c’était chaussures multicolores, minijupe ou short sur collants fluos et haut du style « plus flashy que moi, tu meurs ». Sans oublier les bijoux, pas forcément très discrets mais au moins en accord avec sa personnalité et son style de beauté.
    
    Bref, Lourdes, soit on ne la supportait pas, soit on l’adorait, et ...
    ... moi, j’étais tombé dans la marmite du fan-club au premier regard. J’avais certes un peu de mal à l’imaginer étudiant La Princesse de Clèves ou la Carte de Tendre mais cela n’ajoutait que plus de mystère et de charme au personnage.
    
    Dans la location, il y avait un lit deux places et deux lits simples. Je m’étais dit que peut être… Mais non, Elodie et Anne-So ensemble, comme d’habitude et bibi dans un petit lit, à côté de Lourdes. Ça lui avait d’ailleurs beaucoup plu :
    
    — C’est mieux pour toi d’être à côté d’oune infirmière, si tou as besoin de faire le bouche à bouche !
    
    Il n’y avait qu’une chose qui stressait Lourdes, c’était l’épreuve du « Noutella » au petit déjeuner. Elle contemplait le pot, approchait la main, se ravisait, dévisageait sa tartine, refaisait une tentative puis finissait par nous interroger du regard, l’air suppliant, attendant que nous prenions une décision pour elle. Le premier matin, elle s’était lâchée et il avait fallu qu’Anne-So la sermonne pour qu’elle accepte de quitter la table. Cela avait dû la traumatiser car, le lendemain, elle avait résisté au moins cinq minutes avant de craquer. Les filles n’osaient plus la regarder tant elles avaient peur d’éclater de rire. Du coup elle s’était retournée vers moi.
    
    — Miguel, dis-moi franchement, toi qui est oun garçone : est-ce que tou mé trouve trop grosse ?
    
    J’avais pris des gants pour lui expliquer que les hommes aimaient bien les rondeurs et qu’il ne fallait pas accorder trop d’importance à ces ...
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