1. La Corotte de Tchotchon (3)


    Datte: 12/12/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... ?
    
    Pour un peu il m’aurait même suivie aux cabinets alors que j’avais un besoin pressant à assouvir. Le sourire énigmatique de papa, qui en bout de tablée, proche de la belle-mère de Louis s’amusait de la situation, m’énervait de plus en plus. Dans la grange où les convives étaient installés, la température montait, contrastant avec l’air froid de l’extérieur. Puis vint le moment où la musique remplaça les paroles. Et quand le lourdaud se penchait vers moi, je me doutais bien de ce qu’il allait me demander.
    
    — Vous savez danser Caroline ? Vous voulez bien être ma cavalière pour quelques pas sur cet air entraînant ?
    
    Une valse aux accents doux enveloppait les invités de ses notes suaves. Je n’avais guère d’autre choix que de secouer le menton de haut en bas. La curieuse impression que des dizaines de paires d’yeux suivaient soudain les deux idiots qui se secouaient le corps sur les accords du disque qui tournait sur le phonographe. Papa avait-il perçu mon malaise ? Je le voyais qui se levait, accrochant au passage, la main de la femme du contremaitre. Josiane et lui aussi venaient de nous rejoindre sur le parquet improvisé. Ensuite, Isabelle et Louis, emportaient dans la ronde, des tas d’autres couples. Je me sentais bien mieux, noyée dans la masse.
    
    Mon cavalier sentait bon ! Jamais je n’avais senti un tel parfum. Puis c’était un bon danseur et je devais faire pâle figure, moi qui connaissais tout juste les pas de la valse. Il me guidait, restant à bonne distance, ...
    ... ne tentant à aucun moment de me serrer contre son torse. Curieusement, ce type ne m’indisposait plus, pire, je me sentais protéger par cet énergumène. À quoi peuvent parfois tenir ou survenir les sentiments ? Après quelques tours de piste, nous nous étions éloignés de cette masse grouillante et rigolarde pour reprendre nos sièges respectifs.
    
    Et dans le tumulte de la musique, des rires et des tas de bruits insolites, il avait courbé sa tête amenant sa bouche proche de mon oreille.
    
    — Vous êtes une créature merveilleuse. Sans doute la plus belle de cette assemblée !
    
    — …
    
    — Vous savez que je suis peintre… je fais des portraits et votre visage, vos traits, tout chez vous mérite que l’on s’y attache.
    
    — … Je… qu’est-ce que vous voulez me faire passer comme message ?
    
    — Seulement que vous êtes belle, que j’aimerais immortaliser votre beauté sur une ou plusieurs toiles.
    
    — En voilà une de drôle d’idée. Qu’est-ce que vous entendez par là ?
    
    — Qu’un visage, un corps comme le vôtre méritent la lumière et l’admiration de tous. Mais c’est à vous de décider si cela vous plairait d’être mon modèle.
    
    Perplexe, j’écartais de cette bouche trop mielleuse mon esgourde attentive. Trop belle cette voix pour être totalement honnête, sans doute ! Alors méfiance ma fille ! Ce type, avec sa peinture, me draguait d’une manière inhabituelle, comme personne ne l’avait jamais fait. Mais cela, ce n’était que parce que c’était surement aussi le premier à me complimenter. Il n’esquissait ...
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