L'ingenue fatale
Datte: 12/12/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
alliance,
voiture,
BDSM / Fétichisme
pénétratio,
coupfoudr,
Auteur: Revasion, Source: Revebebe
... fils qu’à ce qui était arrivé dans l’ascenseur et elle rougit une première fois. Pendant toute la soirée, elle fut mise sous le feu des questions de Simone : ses études, sa mère veuve, ses loisirs, la cuisine, les voyages : cela l’étourdissait et lui faisait oublier la situation, aidée en cela par les coupes de champagne qui se succédaient à un rythme trop élevé pour elle et la grisaient lentement mais sûrement.
Combien de fois a-t-elle croisé le regard de Charles ? À chaque fois, elle rougissait et baissait les yeux. En elle luttaient deux forces qui la torturaient, symbolisées par la pression de la main de Fabien sur la sienne d’une part et le regard profond et pénétrant de Charles d’autre part. Plus la soirée avançait et plus la seconde l’emportait.
Tout se troublait dans la tête de Wendy. Elle mangea peu. Une boule grandissante dans son estomac lui interdisait d’apprécier la cuisine pourtant délicieuse de Simone.
Il était déjà une heure du matin quand Wendy voulut prendre congé et demanda à appeler un taxi pour rentrer chez sa mère. Simone s’interposa alors :
— Charles, tu vas ramener Wendy. À cette heure, il est hors de question qu’elle rentre seule chez elle !
Cet ordre, qui n’était pas à discuter, l’effraya et elle pâlit. Mais elle commit l’erreur de regarder Charles dont le sourire rassurant la désarma comme tout à l’heure dans l’ascenseur. Elle réalisa qu’elle ne pourrait jamais dire non à cet homme. Tout se précipita : les embrassades avec Fabien, ...
... les recommandations de prudence de Simone, la main de Charles protectrice sur son épaule, sa démarche d’automate jusqu’à l’ascenseur…
Elle craignait cet instant où elle serait de nouveau seule avec lui dans la cage de l’ascenseur. Oui, elle sourit à cette évocation. C’était bien une cage où elle se sentait quand elle était seule avec Charles. Il lui sourit mais ne chercha pas à l’embrasser de nouveau. Elle était incapable d’analyser si elle en était déçue ou rassurée.
— Vous voyez, Wendy, tout est arrangé. Comme si rien de grave ne s’était passé.
Elle était loin de partager cette quiétude affichée par son futur beau-père. Elle n’osait le regarder, affronter son beau regard bleu acier. Ils sortirent dans l’avenue pour rejoindre la Mercedes aux sièges de cuir qui était garée juste devant. Avant de monter, elle regarda la fenêtre du troisième étage et aperçut Fabien qui lui fit un signe de la main auquel elle répondit. Il lui semblait que son visage était triste et que son geste était comme un adieu à une relation sereine jusque-là qui n’était encore qu’à l’état embryonnaire. Charles lui ouvrit la porte son corps frôla le sien. Elle en tressaillit et s’installa sur le siège dont le cuir froid reteint sa robe assez haut et Charles put voir dans la clarté du lampadaire que Wendy portait des bas.
Ce détail effaça sa retenue fabriquée à la hâte pendant cette soirée qui aurait dû être banale et conventionnelle. Ainsi sa future belle-fille avait des dessous trahissant sa ...