1. Zohra


    Datte: 07/12/2020, Catégories: fh, couleurs, Oral fdanus, fsodo, Auteur: Julien Roro, Source: Revebebe

    ... Zohra doit véritablement bouillir. Nadia, de son côté, est habillée à l’occidentale, mais de façon plutôt sobre et pas vraiment sexy. Je ne peux néanmoins m’empêcher de porter mon regard discrètement sur ses formes, au demeurant plutôt agréables. Qui plus est, son visage radieux distille d’irrésistibles sourires. Zohra, quant à elle, reste fermée.
    
    Deux heures plus tard, Nadia nous annonce de but en blanc qu’elle doit s’en aller… Or, nous sommes loin d’en avoir terminé avec ce rapport, mais cela ne l’empêche nullement de nous laisser en plan. Je fais un peu la gueule, il va falloir que l’on se débrouille pour terminer à deux.
    
    C’est une des premières fois que j’ai l’occasion de me retrouver seul à seul avec Zohra. Nous n’avons pas grand chose à nous dire et la finition du rapport semble bien laborieuse. De plus, la bibliothèque va bientôt fermer.
    
    — J’ai une piaule en cité U. On pourrait peut-être aller là-bas pour terminer ce rapport.
    
    Devant ses grands yeux noirs étonnés, je me rends compte de l’ineptie que je viens de proférer. Vous vous rendez compte : une jeune fille de bonne famille dans le cloaque d’un étudiant ! J’ai l’impression d’avoir dit une grosse bêtise.
    
    Pourtant, passé le premier moment de surprise, la voici qui se ravise et qui annonce avec une toute petite voix :
    
    — Si tu veux, on y va, oui, on va chez toi pour finir le travail.
    
    Surpris de ce revirement, je lui emboîte le pas et l’entraîne dans le bus. Nous voyageons sans rien dire, sans ...
    ... même nous regarder. Les effluves de sa transpiration me chatouillent doucettement les narines. Son odeur exotique n’est pas désagréable.
    
    En me trimbalant dans les couloirs de la cité U, accompagné d’une femme voilée, je me sens un peu comme un extraterrestre. Les autochtones nous dévisagent avec un regard étrange.
    
    J’invite Zohra à rentrer dans mon petit chez moi.
    
    Elle s’assoit sur le lit de façon fort sage tandis que de mon côté, assis devant la table, je reprends la rédaction du devoir. L’exiguïté de cette petite piaule met bientôt en évidence nos odeurs corporelles. Elle transpire beaucoup et a une forte odeur poivrée, agréable et stimulante.
    
    Machinalement je me retourne, je jette un œil de son côté, je m’aperçois qu’elle a retiré ses chaussures. Peut-être se sent-elle en sécurité ? En sécurité avec un garçon étranger ? Elle esquisse un sourire qui reste plutôt une grimace, elle ne semble pas vraiment dans son assiette.
    
    Je décide d’en revenir à notre devoir. « Allons, n’y pense même pas, cette jeune fille n’est vraiment pas pour toi, imaginer des choses avec elle c’est le meilleur moyen de t’attirer de gros ennuis. »
    
    Mais son odeur remplit désormais tout l’espace et le trouble ne me quitte plus. Je pense érotiquement à elle, très érotiquement, trop érotiquement. J’ai beaucoup de mal à me concentrer sur mon travail et je me mets à bander.
    
    Lorsque je me retourne à nouveau vers elle, c’est l’impensable qui s’est produit : Je la retrouve allongée sur le lit. ...
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