Antoine
Datte: 04/12/2020,
Catégories:
fh,
init,
conte,
fantastiqu,
initiatiq,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... d’important.
— J’ai accepté l’idée que j’ai besoin d’aide et j’accepte volontiers la vôtre.
— Je ferai tout pour ne pas te décevoir.
— Jusque là, ça a été parfait.
— Espérons que ça continue en ce sens, dit l’inconnue.
— J’ai hâte de savoir ce qu’il y a de prévu pour ce soir, lança Antoine.
— Ce soir ? Un très vaste programme et ça s’appelle la patience, répondit une voix espiègle. Tu n’auras rien et cela continuera tant que tu demanderas. Tu vas devoir apprendre à me laisser les rênes. Je décide et si ça ne te plaît pas alors tant pis. À demain, Antoine.
Le jeune homme fit la moue et grogna, mais ne répliqua rien, acceptant la sentence. Il se débrouilla donc tout seul puis s’endormit sans somnifère, le yoga lui ayant appris à se calmer suffisamment pour trouver le sommeil de manière naturelle. Le lendemain, il n’eut rien et il sut qu’il n’avait pas intérêt à se plaindre. Même s’il avait fait ce qu’elle attendait de lui, il sentait qu’il allait lui donner de bien meilleures preuves de sa soumission. Soumission ? Oui, il lui semblait que c’était bien cela que cette femme attendait de lui. Il se sentait étrangement fébrile à cette idée. Il n’avait jamais laissé les rênes à une femme, lui qui avait toujours commandé, guidé, mené.
— Vous savez, je ne comprends toujours pas, dit-il un soir.
— Quoi donc ? demanda l’inconnue.
— Comment ça se fait que Natacha ait réussi à me donner autant de plaisir ? Ça ne m’était jamais arrivé avant.
— As-tu seulement déjà laissé ...
... le temps à une femme de prendre soin de toi ? Allons, Antoine, laisse-moi décrire ton arrivée dans une chambre avec une fille. Tu la déshabilles, non, pardon, tu lui arraches presque ses vêtements. Tu la jettes sur le lit, tu la baises – oh pardon, tu la laboures, comme tu aimes tant le décrire, tu éjacules et, selon ton procédé de vases communicants, tu jouis. Après quoi tu te retires et tu t’éloignes, sans autre forme de procès. Quand là-dedans une femme aurait-elle le temps de te donner quoi que ce soit ?
Antoine réfléchit puis ne trouva rien à redire. En fait, il était surtout surpris qu’elle soit en mesure de décrire avec autant de précision ses relations sexuelles. D’où tenait-elle sa vision des vases communicants ? Il ne se souvenait pas en avoir jamais parlé à quiconque. Il soupira puis lança :
— Donc, si je comprends bien, je devrais, un peu plus, laisser faire ma partenaire.
— Disons que ça sera déjà un bon début si tu arrives à ça. La suite sera pour après, dit l’inconnue.
Antoine hocha la tête. À priori, le programme lui convenait. Laissez des femmes s’occuper de lui, ça présageait bien.
Vendredi soir, son inconnue refit parler d’elle, à la plus grande joie de son élève qui trouva sur son clavier d’ordinateur un petit mot écrit sur une carte qui commençait à lui être familière.
« Demain, tu as rendez-vous à 19 h au restaurant « Le cigalon » avec Irène, une jeune femme que tu devras séduire (elle, je ne l’ai pas payée. Je lui ai juste promis une ...