1. Septième ciel avant le décollage (1)


    Datte: 01/12/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Marie77, Source: Xstory

    ... bonne dizaine d’années de plus que moi. Cela me met en confiance, je ne sais pas pourquoi. Il porte la barbe, une jolie barbe poivre et sel bien taillée. Ca lui va bien. Je viens de tourner la tête pour éviter que nos regards se croisent. Que dois-je faire ? Plus que deux personnes devant moi, il va falloir que je me décide. J’imagine ce qui pourrait se passer dans quelques minutes et je sens l’excitation monter en moi. Maintenant que je le vois en chair et en os, je suis convaincue que je ne risque rien, je sais qu’il ne me fera pas de mal, mon intuition ne ment jamais. Alors, qu’est-ce qui me retient ?
    
    Ca y est, c’est mon tour. Le guichet le plus proche de lui vient de se libérer. Il se tourne vers moi mais je ne le regarde pas. Je sens qu’il est insistant, oui, j’ai la petite valise rouge. Je me présente au comptoir, pose la valise sur le tapis et sors de mon sac mon parapluie noir aux étoiles argentées pour attraper mon portefeuille. Je donne ma pièce d’identité à l’hôtesse et pendant qu’elle pianote sur son clavier, je jette un regard vers lui. Il me regarde, me fait un sourire, je pense qu’il a compris. L’hôtesse me tend la carte d’embarquement en me souhaitant un bon voyage. J’essaie de ranger le tout dans mon sac, mais dans la précipitation, je laisse échapper le parapluie qui roule aux pieds d’Alain. Il le ramasse et me le tend :
    
    — Bonjour Marie.
    
    Ressaisis-toi Marie, tu es en train de devenir rouge comme une pivoine. Je lui souris, bêtement sans ...
    ... doute.
    
    — Suis moi, j’ai trouvé l’endroit parfait pour ce qu’on a prévu.
    
    Il m’a l’air assez à l’aise. Moi, j’ai la gorge serrée, si je savais quoi lui dire, je pense qu’aucun mot n’arriverait à sortir de ma bouche. Il quitte le grand hall, emprunte un escalier pour descendre au niveau inférieur. Il y a beaucoup moins de monde à cet étage. Quelques dizaines de mètres et nous voici arrivés. Il jette un œil, personne en vue, ouvre la porte des toilettes handicapées et m’invite à entrer. C’est propre heureusement. Il referme la porte derrière moi et pousse le verrou.
    
    — Toujours d’accord ?
    
    J’acquiesce.
    
    — Tu as l’air un peu tendue, Marie. Si ça ne va pas, on arrête tout.
    
    — Oui, enfin non, je suis un peu stressée c’est vrai, c’est la première fois que je fais un truc comme ça. Mais ça va, on peut continuer.
    
    — Tu es sûre ?
    
    — Je crois...
    
    Il sourit. Il doit me prendre pour une godiche qui ne sait pas ce qu’elle veut. Je ne sais ni quoi faire, ni comment. Je suis pétrifiée mais je veux rester là avec lui. Il commence à ôter sa veste puis son polo. Je n’ai toujours pas bougé. Il défait sa ceinture, ouvre son pantalon et le laisse tomber sur ses chevilles. Il glisse la main dans son slip, pas très sexy d’ailleurs, et le fait descendre en bas de ses jambes également. Mes yeux sont focalisés sur son sexe, plutôt petit, ce n’est pas une surprise, j’avais vu les photos. Il se branle devant moi. J’ai l’impression de vivre quelque chose de surréaliste.
    
    — Vas-y Marie, à ton ...